Les chances du Maroc au Mondial, Buffon au PSG, l'OM: Benatia se confie

Le Mondial 2018, c'est dans 21 jours. L'attente et l'excitation montent, notamment chez Mehdi Benatia et les Marocains. La sélection nationale est qualifiée dans un groupe B relevé avec le Portugal, l'Espagne et l'Iran. "Quand on fait une compétition, on a envie d'aller au bout! 'Le plus important, c'est de participer' etc, je n'y crois pas trop", annonce Benatia dans Team Duga sur RMC.
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Le Maroc veut poursuivre son rêve
"On est là pour rêver. Depuis la qualification, le peuple est dans un rêve éveillé. On attendait ça depuis 20 ans. Il ne faut pas se mettre de limites et y aller, jouer notre jeu avec nos qualités en étant convaincu qu'on est capable de mettre quelques équipes en difficulté. Bien sûr, il faut être très humble car on a un groupe très difficile. Le premier match contre l'Iran sera déterminant."
L'Iran, l'équipe à battre à tout prix
"Il y a deux grosses équipes. Le Portugal et surtout l'Espagne sont plus que favoris. On ne connaît pas beaucoup l'Iran, mais ils ne sont pas là par hasard. Il va falloir vraiment les respecter. Si tu perds le premier match, tu peux déjà préparer la valise. Il faut absolument le gagner. Je pense que l'Iran pensera la même chose."
Avec Renard, "tu peux aller à la guerre"
"Coacher en Afrique, c'est très difficile. Mais au Maghreb, encore plus! Holala, coacher des joueurs Maghrebins, je pense que c'est ce qu'il y a de plus difficile! (rires) Hervé Renard a réussi à instaurer une certaine rigueur. Dès le début, il a insisté sur la discipline, l'état d'esprit, la façon de défendre, les horaires, le comportement que l'on doit avoir en dehors du terrain. C'est quelqu'un avec qui tu peux aller à la guerre. Quand tu joues avec lui, t'as envie de tout casser. Il est capable de transcender une équipe."
Le départ de Buffon à la Juve
"Je suis très triste. J'étais au centre d'entraînement (de la Juve) aujourd'hui et j'ai vu son armoire vide. Ça m'a fait quelque chose. Gigi, c'est quelqu'un que j'aime beaucoup, au-delà du joueur. On était très proches. Le voir partir, ça va faire un vide. C'est un peu difficile d'imaginer la Juventus sans lui parce que c'est plus qu'un gardien de but. C'est vraiment comme un grand frère."
Buffon serait "un super coup" pour Paris
"Ce que Gigi a de plus qu'un autre joueur, c'est sa mentalité. C'est un fou de la gagne. Il se nourrit de challenges. Les gens ont été surpris quand on a parlé du PSG, mais pas moi. Il a encore faim de titres. Ça fait 20 ans qu'il est dedans, il ne peut pas tourner la page. Et comme il le dit, tant qu'il a encore ça en lui, il n'a pas de raison de s'arrêter. Je ne vois pas de gardien de sa qualité libre sur le marché et disponible pour jouer à Paris. On parle de Gianluigi Buffon. Ils ont un très bon gardien qui est Areola mais ils peuvent être compatibles aussi. Ça serait un super coup pour le PSG de le faire venir."
Un retour à Marseille peu probable
"J'aime beaucoup Rudi Garcia et son staff. Mais non, tout ce qui se dit... Il me reste deux ans de contrat. Ma priorité, c'est la Coupe du monde. Et on verra après ce qui est mieux pour moi, pour mon club. Mon rêve était de pouvoir participer à cette Coupe du monde avec mon pays, de pouvoir jouer la Ligue des champions (...). Cet échec que j'ai eu à Marseille, la Ligue 2, tout ça a constitué mon parcours et j'en suis fier. Dans deux-trois ans, j'aurai arrêté, je pourrai tirer un trait et regarder ce que j'ai accompli. Avec ma famille, on a réussi à réaliser tous les rêves du départ. C'est bien, je suis content."