
Les images les plus marquantes de la Coupe du monde (2/2)

Antoine Griezmann en larmes - -
Tim Howard héroïque
L’Amérique s’est prise d’affection pour son vétéran Tim Howard, gardien victime de syndrome de Gilles de la Tourette. Parfois fantasque, parfois aux fraises, mais aussi parfois exceptionnel, comme contre la Belgique en 8e, rencontre qui vit Howard arrêter un nombre incalculable de tirs adverses. Au point que Barack Obama ait décroché son téléphone après l’élimination (2-1) des US pour féliciter en personne l’ancien de Manchester United.

Une journaliste chilienne affole la tribune de presse
Samedi 28 juin, le Brésil n’a pas éliminé que le Chili (1-1, 3-2 tab). Il a sorti du même coup Jhendelyn Núñez, journaliste/supportrice de la Roja, qui s’est notamment fait remarquer pour son soutien très personnel envers sa sélection.

Najat Vallaud-Belkacem en supportrice
La ministre des Sports était du déplacement au Brésil pour soutenir l’équipe de France.

Mats Hummels contre la France
Le défenseur du Borussia pousse un peu Varane dans la surface, voit bien venir le beau coup-franc de Toni Kroos et y place sa tête. On joue la 12e minute. La France ne reviendra pas.

Le cyborg Neuer
Imperturbable, imbattable… désespérant. Les premiers matches du Mondial auront consacré plusieurs gardiens comme « meilleur de la complétion » dans l’opinion publique. C’était avant que Neuer ne puisse enfin un peu se montrer. Ici, c’est Benzema qui frappe, mais c’est, comme d’habitude, Neuer qui arrête. Le meilleur gardien du monde.

Les larmes de Griezmann
Avant de faire pleurer le Brésil et l’Argentine, l’Allemagne avait fait couler quelques larmes européennes. En l’occurrence ici celles d’un Antoine Griezmann terrassé de tristesse après l’élimination des Bleus en quart (1-0).

James et la grosse bête
Une espèce de sauterelle géante. Voilà l’Alien qui s’est posé sur le bras de James Rodriguez lors de Brésil-Colombie (2-1) en quart de finale. Une image surréaliste qui a fait le tour du monde, mais n’a pas empêché le Colombien de d’abord se faire reconnaître pour son immense talent durant la compétition.

L'entrée de Tim Krul
L’histoire est désormais connue. Soucieux de ne pas voir les siens se faire, comme d’habitude, éliminer aux tirs au but, Louis van Gaal avait fait de son 2e gardien Tim Krul une machine de guerre. Pourtant pas spécialiste de l’exercice, le portier de Newcastle passe des jours à étudier les tireurs costariciens et arrête deux tirs, plongeant du bon côté sur les trois autres. Coup de génie, coup de coaching, coup de pression. Les Pays-Bas furent une équipe de « coups ».

La blessure de Neymar
Victime d’un violent choc avec Zuniga lors de Brésil-Colombie ne quart, Neymar finira transporté à l’hôpital en hélicoptère.

Le message de Neymar
Blessé et privé de sa demi-finale contre l’Allemagne, Neymar comprend le drame national que provoque sa future absence et enregistre un message vidéo, dans lequel, au bord des larmes, il exprime son soutien à ses partenaires. « Je voulais juste dire que je suis fier d’être brésilien et, plus important, fier de cette sélection. Que le rêve continue. » Il ne continuera pas.

Neymar : « J'aurais pu finir en chaise roulante »
Victime d’une fracture de la 3e vertèbre lombaire en quart de finale, Neymar est apparu en conférence de presse entre l’humiliation 7-1 face à l’Allemagne et la défaite 3-0 contre les Pays-Bas. L’occasion pour lui de lâcher quelques larmes et de confier son émotion. « J’aurais pu finir en chaise roulante », explique le meilleur Brésilien du tournoi.

L'hommage trop appuyé à Neymar
Blessé en quart face à la Colombie, Neymar, la grande star du Brésil et son meilleur joueur depuis le début de la compétition, ne peut pas participer au match contre l’Allemagne en demie. L’occasion pour les hommes de Scolari de surjouer la carte de l’émotion, en brandissant un maillot du buteur au moment des hymnes, donnant parfois l’impression que Neymar est mort ou porté disparu plutôt que devant sa télé. Au final, la blessure de Neymar l’aura au moins protégé du terrible 7-1 reçu par ses coéquipiers.

La déroute
Une performance inique, une sorte de « coma » défensif et l’absence de Thiago Silva, suspendu suite à une faute stupide en quarts, qui se fait sentir comme jamais. Résultat, un 7-1 dans les dents, infligé par des Allemands qui n’ont même pas eu l’air de forcer. De quoi faire pleurer à chaudes larmes l’ensemble des Brésiliens. Mais cette fois-ci on les comprend.

La photo qui fait rire le monde entier
Il y a des jours comme ça. Nuls en défense, nuls en attaque, les Brésiliens n’ont pas eu de chance. La preuve, alors que Scolari donne des consignes, indiquant le chiffre sept avec ses doigts, il se fait prendre en photo. Cliché qui ressort, bien sûr, lorsque l’Allemagne inscrit son 7e but. Terrible.

La joie des Allemands
Mardi 8 juillet 2014 restera comme la date du 7-1 infligé au Brésil. Et même les Allemands ont l’air d’avoir du mal à le croire.

Klose, meilleur buteur de l'histoire des Coupes du monde
Au milieu des chants de supporters, des pleurs brésiliens, de la consternation des journalistes du monde entier, du bruit des filets qui ne cessent de claquer, Miroslav Klose a, l’air de rien, marqué son 16e but en Coupe du monde. Il devient, ce jour-là, le meilleur buteur de l’histoire de la compétition. Il faut toujours une petite histoire pour raconter la grande.

Le tacle du Mondial fut pour Mascherano
119e minute d’Argentine-Pays-Bas en demi-finale. Robben s’échappe légèrement sur la gauche de la surface. Mascherano est bien trop loin pour faire quoi que ce soit et, à sa place, 9 joueurs sur 10 auraient probablement abandonné. Mais Mascherano n’est pas comme tout le monde et ne lâche rien. Courant comme pour sa vie, il réussit à revenir dans les pieds du Néerlandais. Le tacle du Mondial.

Romero ce héros
Le portier argentin n’aura pas forcément été aussi dominateur que certains de ses homologues (Ochoa, Neuer, Navas…) durant le Mondial, mais peut se vanter d’être le principal responsable de la place en finale des siens. Le remplaçant de Monaco arrêtera en effet deux tirs au but durant la séance face aux Pays-Bas.

Après l'humiliation...l'humiliation
Cette fois-ci, c’est sous les yeux d’un Neymar consterné que le Brésil va perdre. Le match de classement se solde par une défaite 3-0 face aux Pays-Bas.

La fausse joie d'Higuain
Il avait raté une occasion assez énorme dix minutes plus tôt, livré un début de rencontre compliqué et puis vint la délivrance. 30e minute, Gonzalo Higuain le sait, il vient d’entrer dans l’histoire du football argentin en marquant un but dans une finale de Coupe du monde qui ne semble pas disposée à en concéder beaucoup. Fou de joie, l’attaquant napolitain effectue son tour d’honneur à 100 à l’heure, exulte comme jamais et, puisque c’était visiblement le destin, finit par voir le drapeau de l’arbitre assistant levé. En termes de désillusion on trouve difficilement beaucoup mieux. A la hauteur de l’événement en somme.

Neuer à la Schumacher
Quelques minutes après son but hors-jeu, Gonzalo Higuain se retrouve au duel aérien face à Neuer. Le portier allemand commet sa seule erreur du Mondial et sort, genou en avant sur l’Argentin, l’envoyant valser au sol, à la limite du KO. Ce qui ne l’empêche pas d’obtenir la faute. Décision arbitrale plus que contestable, mais qui n’aura, heureusement, pas pourri la finale.

Le but de Götze
Joachim Löw a l’habitude d’y traîner alors disons-le, il a du nez. Schürrle, son premier remplaçant déborde côté gauche et centre pour un Götze en mode « mondial ». Le bavarois contrôle, frappe et trompe un Romero qui aurait sans doute dû essayer de sortir (chose qu’il a rarement faite durant la compétition). Les deux jokers s’enlacent et l’Allemagne est championne du monde quelques minutes après. Et son coach y est pour quelque chose.

L'ambiance à Berlin
Les Allemands auront attendu 24 ans avant de goûter à nouveau aux joies d’un titre de champion du monde. Et ça se voit un peu.

Messi passe à côté de la Coupe du monde
La cruauté des photographes offre souvent de jolis clichés.

Rihanna enlève (presque) le haut
Si vous lui reprochez d’être un coup pour le Brésil, un coup pour l’Allemagne, Rihanna vous répondra sans doute qu’elle est d’abord pour le football. Ça marche à tous les coups.

Le sacre de l
1954, 74, 90 et 2014. Victorieuse de l’Argentine (1-0) grâce à un but de Götze en prolongation d’une finale accrochée et rythmée, l’Allemagne remporte sa quatrième Coupe du monde. Le genre d’exploit qui arrive même à arracher un sourire à Manuel Neuer. Historique.

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