Les notes : Iniesta fait la différence

La finale a été marquée par un grand Iker Casillas et surtout un Andres Iniesta qui a résisté aux provocations pour crucifier les Pays-Bas. Côté néerlandais, Arjen Robben a failli faire basculer le match.

ESPAGNE

Iker Casillas (cap.) (7)
Le gardien du Real Madrid a été impeccable. Décisif sur deux face à face avec Robben (62e, 83e).

Sergio Ramos (6)
Sans véritable adversaire direct, le Madrilène a tenté d’apporter sa contribution en attaque. Rate l’immanquable sur une tête à bout portant (77e).

Piqué (5)
Fautif sur l’ouverture de Sneijder pour Robben qui a failli coûter un but à son équipe (62e).

Puyol (5)
Combattant dans l’âme, il a livré un duel sans merci à van Persie. Mérite l’expulsion sur un raid solitaire de Robben (83e).

Capdevila (5)
A plutôt bien débuté avant de souffrir mille maux face à l’explosivité de Robben.

Iniesta (8)
Gêné par l’agressivité néerlandaise en première période, il a multiplié les mauvais choix. Il s’est bien repris après la pause. A surtout marqué le but qui a offert à l’Espagne sa première Coupe du monde (117e).

Busquets (5)
Le Catalan a gratté des ballons dans l’entrejeu mais s’est contenté de mettre de l’ordre dans la relance espagnole. Sans influence sur le jeu.

Xabi Alonso (5)
Il a mis le bleu de chauffe. Sans grand résultat. Remplacé par Cesc Fabregas (87e). Le Gunner rate un but tout fait (95e).

Xavi (5)
Agressé en permanence dès qu’il a eu le ballon, le meneur catalan n’a pas eu son rayonnement habituel. Mais il n’a pas été aidé par le manque de solution en attaque.

Pedro (5)
Il a tenté de faire jouer sa vivacité et sa technique mais s’est cassé les dents sur le mur orange. Remplacé par Jesus Navas (60e). Le Sévillan est entré très vite dans cette finale apportant le danger devant le but batave.

Villa (4)
Esseulé à la pointe de l’attaque espagnole, il n’est jamais parvenu à faire la différence. A raté la balle de match (70e). Remplacé par Fenando Torres (105e), qui s’est claqué à la dernière minute !

PAYS-BAS

Stekelenburg (6)
Une parade décisive d’entrée sur un coup de tête de Sergio Ramos (5e). Peu sollicité ensuite, mais dans l’ensemble rassurant, comme sur cette sortie au devant de Fabregas (95e).

Van der Wiel (5)
L’un des Néerlandais les moins brutaux. L’un des plus effacés aussi. Un contre salvateur sur un tir de Villa (77e) avant d’être averti en fin de match (111e).

Heitinga (3)
Nerveux et hésitant, il a récolté, comme la majorité de ses coéquipiers, un avertissement mérité (52e) avant d’être sévèrement expulsé (109e) pour une poussette sur Iniesta.

Mathijsen (4)
Il a tenté de museler le poison Villa. Avec une certaine réussite malgré l’activité du néo-Barcelonais sur tout le front de l’attaque. Une balle de but ratée sur un corner bouillant (94e). Très énervé après le but d’Iniesta.

Van Bronckhorst (cap.) (5)
Plutôt lucide en première période, le désormais retraité a récolté un avertissement mérité (54e) pour une obstruction grossière. Souvent bien placé durant la prolongation, il a cédé sa place à Braafheid (104e).

Van Bommel (4)
Du Van Bommel dans le texte : des fautes, une agression qui aurait pu lui valoir un carton rouge (), du mauvais esprit… et une activité inlassable pour briser les vagues espagnoles.

De Jong (4)
Un attentat sur Xabi Alonso qui méritait l’expulsion (29e). Peu en vue dans le jeu. A abattu un travail de l’ombre. Remplacé par Van der Vaart (100e).

Robben (6)
Isolé sur son aile droite, il a fait souffrir ses vis-à-vis, obligeant Casillas à un arrêt délicat (43e) et une sortie extraordinaire (62e). A failli provoquer l’expulsion de Puyol (83e). Le meilleur Néerlandais avec Sneijder.

Sneijder (6)
Le stratège de l’Inter fut l’un des rares à tenter d’éclairer le jeu. Nerveux, parfois violent, il donna la première balle de match à Robben (62e). Toujours dangereux offensivement et lucide défensivement. A baissé de pied en fin de rencontre.

Kuyt (6)
Pas le plus flamboyant des « Oranje », mais diablement précieux par son abnégation et son sens du sacrifice. Remplacé par Elia (72e).

Van Persie (3)
Fantomatique, à l’image de son Mondial. Premier Néerlandais averti, il n’a jamais réussi à se mettre en évidence.

J.-F.P.