Les Pays-Bas font craquer le Mexique

Menés par le Mexique à deux minutes de la fin du temps réglementaire, les Pays-Bas ont renversé la vapeur dans le money time (2-1) pour arracher leur ticket pour les quarts de finale de la Coupe du monde.

Décidément, les favoris ont la vie dure dans cette Coupe du monde. Au lendemain de la qualification brésilienne arrachée au bout de l’angoisse face au Chili, les Pays-Bas ont eux aussi eu des sueurs froides, sous le cagnard de Fortaleza. Et eux aussi ont failli passer à la trappe. Jusqu’à la 88e minute, c’est le Mexique, grâce à un but de Giovani dos Santos (48e,) qui tenait son ticket pour les quarts de finale de la Coupe du monde.

Malgré un Guillermo Ochoa encore au sommet, l’équipe de Louis van Gaal, qui avait réalisé un sans-faute en phase de poules, a réussi à renverser la vapeur dans les ultimes minutes de ce 8e de finale haletant en deuxième période. Une volée de Wesley Sneijder à la 88e, un penalty généreusement accordé à Arjen Robben et transformé par Klaas-Jan Hunterlaar (94e), et voilà le vice-champion du monde, vainqueur 2-1, dans le Top 8 de cette Coupe du monde. Les Bataves affronteront le vainqueur du match Costa Rica-Grèce samedi prochain à Salvador (22h) pour une place dans le dernier carré.

Van Persie fantomatique, Robben décisif

Ce 8e de finale entre la meilleure attaque du 1er tour, les Pays-Bas (10 buts), et la défense la moins perméable, le Mexique (1 but encaissé), ne manquait pas de saveur. Mais à cause d’une chaleur écrasante, les 22 acteurs, trop prudents, ont pris leur temps avant d’offrir du spectacle. Face à une équipe mexicaine bien organisée, l’équipe de Louis van Gaal, si séduisante en poule, a longtemps déjoué. « On peut compter sur van Persie et Robben mais aussi talentueux soient-ils, il faut quand même leur donner de temps en temps des ballons. Là, c’est le degré zéro de la construction du côté des Néerlandais. Il n’y a rien », peste alors Capitaine Larqué.

Si RVP a été fantomatique (il est d’ailleurs sorti à la 76e minute), Arjen Robben, de loin le plus dangereux, a fait la différence en obtenant, avec sa malice habituelle, le penalty de la victoire. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, le joueur du Bayern Munich s’affirme comme l’un des meilleurs joueurs de cette Coupe du monde. En attendant les quarts de rfinale…

La rédaction