Pourquoi les Bleus n’ont aucune chance contre l’Allemagne

Un peu de mauvaise foi ne nuit pas à la santé. Alors, à trois jours du quart de finale entre la France et l’Allemagne et histoire de casser un peu l’ambiance, RMC Sport s’est « amusé » à compiler les raisons d’une défaite annoncée pour les Bleus.

Parce que c’est notre bête noire
Le Brésil a la France pour bête noire, la France, elle, a l’Allemagne. Dans les deux seules rencontres à élimination directe jouées en Coupe du monde contre nos voisins, les Allemands ont barré les deux fois l’accès aux Bleus à la finale (en 1982 en Espagne et 86 au Mexique). Deux tentatives, deux échecs. Et comme il est de coutume de dire « jamais deux sans trois »…

Parce que les Bleus vont subir une surpression
Ils ont beau être tous nés après 1982 (sauf Landreau en 1979 et Evra en 1981), ne pas avoir grandi dans le traumatisme de France-Allemagne et ne pas avoir le moindre ressentiment à l’égard des Allemands, il n’empêche, tous les Bleus vont être bassinés cette semaine avec cette demie historique suivie d’un nouvel échec quatre ans plus tard au Mexique face à ces mêmes Allemands. Même si Didier Deschamps a d’ores et déjà indiqué qu’il n’évoquerait pas le passé lors ses différents briefings d’avant-match, journalistes et supporters se chargeront de le rappeler aux Bleus de 2014. Et de leur rajouter un peu de pression et d’honneur dans les chaussettes…

Parce que ce n’est qu’une simple étape pour l’Allemagne
Alors que pour la France, le Mondial est déjà réussi, pour les Allemands, ce quart de finale de Coupe du monde n’est qu’une simple étape. Un cap de plus à franchir avant d’aller bien plus haut. Si les Français s’inclinent, la mission aura été remplie. Si les Allemands perdent, ce sera une contreperformance, eux qui restent sur trois demi-finales consécutives.

Parce que l’Allemagne est abonnée aux quarts
Avec « seulement » 6 quarts de finale disputés en Coupe du monde, la France ne pèse pas bien lourd face au spécialiste allemand, qui a déjà atteint… 16 fois ce stade de la compétition ! Une force de l’habitude qui lui permet de désacraliser et maitriser totalement ce genre d’échéance-couperet, contrairement à la génération actuelle des Bleus, majoritairement composée de jeunes inexpérimentés, pour qui un quart, c’est presque déjà une forme d’aboutissement.

Parce que les Allemands sont ultra-expérimentés
Parmi les Bleus, seuls cinq ont déjà goûté à une Coupe du monde, à savoir Lloris, Evra, Landreau, Sagna et Valbuena. Un quintette qui ne pèse pas bien lourd face à l’armada allemande qui compte dans ses rangs onze joueurs clés à avoir déjà disputé une phase finale de Coupe du monde : Neuer, Klose, Boateng, Lahm, Mertesacker, Muller, Ozil, Schweinsteiger, Podolski, Kroos et Khedira. Tout sauf un détail au moment d’aborder une rencontre aussi capitale que celle de vendredi.

Parce que Klose ne veut pas rater le coche
Co-meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde avec 15 réalisations comme Ronaldo, Miroslav Klose n’a plus de temps à perdre pour devenir le recordman absolu. A 36 ans et après avoir été laissé sur le banc face à l’Algérie, l’attaquant de la Lazio Rome ne devrait pas vendanger l’occasion en or qui se présentera à lui si Joachim Low le fait entrer en jeu face aux Bleus.