Quand les Bleus agacent...

Depuis leur arrivée sur le sol sud-africain, les Bleus n’ont pas souvent fait parler d’eux en bien. Un peu à l’image de ce qui s’était déjà passé en 2008 en Suisse.

Tout commence par le bunker au prix exorbitant dans lequel ils résident. Un sujet qui est même remonté au plus haut niveau de l’Etat. Impossible de les approcher ou même de les regarder, que ce soit les médias ou d’éventuels supporters, si ce n’est quinze pauvres petites minutes par jour. Hasard ou pas, l’entraînement des Bleus sera ouvert au public ce lundi. 400 personnes sont attendues. Le staff était dans l’obligation d’en organiser au moins un pendant la compétition, comme le stipule le règlement FIFA. Le manque de communication autour des Bleus, totalement imposé par Raymond Domenech, est également visé. Le sélectionneur donne les consignes, parfois même des ordres puis des contre-ordres à son staff chargé de la presse. Au dernier moment, parfois. Résultat, beaucoup d’agacement. Les journalistes ne sont pas les seuls à condamner ce véritable flou artistique. En effet et de source policière, le personnel qui régule le trafic aérien à l'aéroport du Cap était très en colère contre l'équipe de France en raison des changements incessants d'horaires demandés par le staff tricolore pour décoller de George et atterrir au Cap avant le match contre l’Uruguay. Le staff n’arrivait pas à se décider sur le lieu de la dernière séance d’entraînement la veille du match, à Knysna ou au Cap. Du coup, il a demandé à plusieurs reprises des horaires de décollage différents sans prendre en compte le reste du trafic aérien… avant finalement de statuer la veille pour le lendemain. Reste à voir comment il comptera s’organiser mercredi pour le déplacement à Polokwane

MB et FL à Knysna