Raï : « Plus de tension si on rencontre la France »

EXCLU RMC SPORT - Ancienne gloire du PSG, Raï a livré son sentiment sur le tirage au sort du Mondial 2014, qui aura lieu ce vendredi. Le Brésilien redoute de croiser la France en phase de poules et promet, quoi qu’il arrive, du grand spectacle.

Quel est le ressenti au Brésil, à la veille du tirage au sort ?

C’est un moment d’émotion, c’est sûr. C’est très important, on sait qu’on peut gagner cette compétition. Là, on va découvrir nos adversaires en poule, et ce sera important de bien débuter pour aller le plus loin possible. 

Est-ce une immense fierté pour vous d'accueillir le Mondial ?

C’est une fierté et une grande responsabilité aussi. Il faudra bien recevoir tout le monde. Il y a eu une superbe ambiance pour la Coupe des Confédérations (l’été dernier, ndlr), et on est sûrs que ce sera encore mieux au Mondial. Ceux qui ne connaissent pas encore le Brésil, ils vont voir un beau pays, une belle équipe de foot et surtout une belle chaleur humaine, qui devrait toucher tout le monde.

Le Brésil est-il prêt, en termes d'organisation ?

Tout n’est pas encore prêt, il y a des choses qui sont en retard, mais on n’est pas inquiets, on sera prêt à temps. C’est une priorité pour tout le pays, et tous les Brésiliens feront le maximum pour qu’il y ait un très beau spectacle.

Espérez-vous être dans le même groupe que la France ?

La France, pour nous, c’est toujours difficile. Ça va être une tension en plus si on retrouve la France, avec un sentiment de revanche. Ce serait en tout cas un bon match. Les matches contre la France ont marqué le football brésilien et il faudra qu’on soit forts dans la tête pour surmonter tout ça.

Estimez-vous que la France a été favorisé par la FIFA dans ce tirage au sort ?

Ce n’est pas évident de définir les règles du tirage au sort. Il y a le classement qui change tout le temps. Si on regarde juste le classement, on peut dire ça mais si on regarde les pays qui ont été champions du monde, ce n’est pas anormal. Il y a un privilège pour les équipes qui ont été championnes du monde. Au bout du compte, je crois qu’il n’y aura pas trop d’injustice.

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Propos recueillis par Jérôme Sillon et au Brésil