Rassuré, Sakho veut jouer

- - -
Les jours passent et les bonnes nouvelles s’accumulent pour Mamadou Sakho. Jeudi, le défenseur central tricolore apprenait que la commission de discipline de la FIFA avait décidé de ne pas ouvrir de procédure à son encontre suite à son coup de coude en match sur un Equatorien. Et ce vendredi, le joueur de Liverpool a aussi reçu une infirmation à même d’égayer la journée : les résultats de son IRM, passée le matin, n’ont révélé ni lésion ni élongation. Sakho ne souffre que d’une pointe aux ischio-jambiers, touchés dès le match contre la Suisse. Rassurant.
Ménagé ce vendredi, ce qui ne l’a pas empêché de venir signer des autographes et prendre des photos avec les supporters à l’issue de la séance, l’ancien Parisien devrait retrouver le chemin de l’entraînement ce samedi et travailler avec un préparateur physique pour une séance individuelle. Mais quid de sa participation, lundi (18h), au huitième de finale des Bleus contre le Nigeria ? Sur ce plan, rien n’est moins sûr.
« Je ne comprenais pas qu’il puisse jouer le troisième match, même en ayant le feu vert du staff médical, se souvient Rolland Courbis, membre de la Dream Team RMC Sport. Les ischio-jambiers sont des muscles traîtres et même quand on n’a plus mal, on n’est pas obligatoirement guéri. Contre l’Equateur, il y avait la possibilité de faire jouer Mangala et ça aurait été une très bonne chose. C’est peut-être la première petite erreur de notre staff. Après, compte tenu de ce qui se passe, je ne vois pourquoi on s’inquiéterait de son absence car on a des joueurs pour le remplacer. »
Mboma : « Il n'a pas encore la maturité pour gérer son corps »
Selon nos informations, une discussion est prévue entre Mamadou Sakho et Didier Deschamps au sujet de sa présence pour ce match très attendu. Le joueur se sent apte et veut disputer cette rencontre. Mais le sélectionneur national ne devrait pas prendre de risque avec l’un des piliers de sa charnière centrale, surtout dans la perspective d’une victoire et d’un éventuel quart de finale. Sa participation à ce huitième de finale de Coupe du monde reste donc toujours très incertaine.
« Quand on passe une IRM, c’est que les doutes sont assez profonds, explique Patrick Mboma, membre de la Dream Team RMC Sport. Là, on nous dit qu’il n’a qu’une pointe, mais il y a plusieurs degrés dans la pointe et des délais d’attente incompressibles selon sa nature. Donc c’est inquiétant. Mais cette inquiétude existait déjà avant le troisième match et c’était là qu’il fallait en profiter pour le faire reposer et faire jouer Mangala. Là, on va demander à Sakho, un joueur encore jeune, de dire s’il est apte. Je pense qu’il n’a pas encore la maturité dans sa tête pour savoir gérer son corps et surtout cette situation. »
A lire aussi :
>> La FIFA ne punit pas Sakho, qui reste incertain >> Ça va chauffer pour les Bleus >> Schneiderlin : "L'objectif de tous les joueurs, c'est de gagner cette Coupe du monde"