Trade : « Tout sera livré à temps »

Ricardo Trade - -
Comment vous sentez-vous à un an du début de la Coupe du monde ?
Je me sens très confiant. Nous sommes sur la bonne voie. Nous avons tout prévu. Six stades sont déjà prêts pour la Coupe des confédérations (15-30 juin). C’est une bonne étape vers la Coupe du monde. Les autres stades devront être prêts en décembre prochain. Mais nous sommes confiants. Nous avons une bonne équipe d’ingénieurs pour contrôler l’avancée des travaux. Ils visitent les différentes villes pour discuter de la livraison des stades.
La principale crainte concerne les transports…
Je le répète, les aéroports ne sont pas pour la Coupe du monde. Nous avons besoin d’aéroports parce que les Brésiliens voyagent de plus en plus. Il suffit de se rendre dans l’un de nos aéroports pour voir qu’il y a beaucoup de Brésiliens qui visitent le pays. Le Mondial sert d’accélérateur pour ce genre d’investissements au Brésil. Pour la Coupe du monde, nous pourrions tout à fait nous contenter de ce que nous avons. Nous avons juste besoin d’un peu de temps et nous avons jusqu’au début de la Coupe du monde.
Jérôme Valcke, le secrétaire général de la FIFA, a dit qu’il n’y avait pas de plan B. Qu’en pensez-vous ?
Nous n’avons pas de plan B. Pourquoi aurions-nous besoin d’un plan B ? Nous en discutons tous les jours avec la FIFA. Ce sont les villes qui sont responsables de la construction des stades et des infrastructures. Je suis très fier de l’avancée des travaux fournie par les compagnies de constructions. Et leurs capacités ont été reconnues par la FIFA. Tout sera livré à temps.
La Coupe des confédérations est-elle un test idéal ?
Nous travaillons sur les deux tableaux. Nous avons besoin d’une bonne Coupe des confédérations. Ce sera un test et une bonne expérience pour nous. Cela va nous permettre de tester les villes, la sécurité, les infrastructures de transport, les stades… C’est aussi l’occasion d’avoir d’anciens champions ici, que ce soit l’Italie, l’Espagne, le Brésil, l’Uruguay, mais aussi des nations qui grandissent comme le Japon, le Mexique ou le Nigéria. C’est une belle opportunité pour le Brésil de montrer ses capacités aux médias et aux spectateurs.
Voir le compte à rebours défiler, est-ce stressant ou excitant ?
Je ne crois pas que ce soit une pression pour nous. C'est une bonne chose émotionnellement de se dire que la compétition approche. Nous sommes très excités. C'est le sentiment qui nous anime, pas la pression ! La pression peut nous faire avancer plus vite. Mais nous avons une bonne équipe. 400 000 personnes travaillent sur le Mondial ici. C'est ça qui fait qu'on sera dans les délais. Et ça qui fait qu'on peut dire : la pression, ce n'est rien pour nous !
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