Un supporter tué à Sao Paulo

A trois mois et demi de l’ouverture de la Coupe du monde au Brésil (12 juin-13 juillet), un supporter a été battu à mort et un autre grièvement blessé en marge d’une rencontre entre Sao Paulo et Santos.

L’image du football brésilien a encore été ternie ce week-end. A un peu plus de 100 jours du début de la 20e Coupe du monde, Santos a annoncé lundi soir la mort d’un de ses supporters, agressé la veille après une rencontre du championnat pauliste entre son club et le Sao Paulo FC (0-0). Selon les médias locaux, cet homme 34 ans attendait un bus aux abords du stade du Morumbi lorsqu’il a été roué de coups de barres de fer par des fans adverses.

Le même jour, un garçon de 15 ans a également été grièvement blessé dans une attaque survenue dans le métro. Un accès de violence qui fait désordre dans la ville qui accueillera le match d’ouverture entre le Brésil et la Croatie, le 12 juin prochain. D’autant qu’en décembre dernier, les images d’une bagarre géante pendant une rencontre entre l’Atletico Paranaense et Vasco de Gama avaient déjà provoqué l’émoi. Et une réaction officielle de la président Dilma Roussef, qui avait notamment demandé une présence policière dans les enceintes et des arrestations immédiates.

Ces heurts répétés interrogent tout de même sur la capacité du Brésil à assurer la sécurité des supporters durant la durée la compétition, qui s’achèvera le 13 juillet. Et ce même si la FIFA et les autorités locales ont annoncé que 150 000 membres des forces de l’ordre seraient mobilisés pendant l’événement. Et qu’ils pourraient recevoir l’appui de l’armée en cas de besoin. Pas exactement l’image de fête que le Brésil veut donner à son Mondial.

La rédaction