Entraîner en Afrique : par vocation ou par défaut ?

Les techniciens français ont la cote en Afrique et à première vue, le continent apparaît comme un paradis pour entraîneurs français. Mais à bien y regarder, on distingue deux catégories de sélectionneurs. (écoutez le reportage ci-contre)
D’abord, ceux qui sont des spécialistes de longue date de l’Afrique et qui y travaillent par choix délibéré, comme Claude Le Roy.
L’actuel sélectionneur du Ghana a en effet connu quatre pays d’Afrique différents depuis 1985 : le Cameroun (deux fois de 1985 à 1988, puis en 1998) ; le Sénégal (1990-1992) ; le Congo (2004-2006) ; et donc le Ghana depuis 2006.
Puis ceux qui y sont un peu par défaut, faute d’avoir trouvé mieux en France.
Henri Michel, l’actuel coach du Maroc, était par exemple candidat au poste de sélectionneur de l’équipe de France il y a 3 ans et demi.
Robert Nouzaret, Gérard Gili et Jean-François Jodar sont respectivement en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Mali, faute de poste pour eux dans les clubs français.
Mais tous ces techniciens ne négligent pas pour autant l’Afrique. C’est en effet un tremplin idéal pour les relancer et les faire revenir au pays.
Les sept sélectionneurs français de la CAN :
- Gérard Gili (Côte d’Ivoire)
- Jean-François Jodar (Mali)
- Henry Kasperczak (Sénégal), démissionnaire
- Roger Lemerre (Tunisie)
- Claude Le Roy (Ghana)
- Henri Michel (Maroc)
- Robert Nouzaret (Guinée)