Abidal : « Pas un match de gala »

Eric Abidal - -
Eric Abidal, comment jugez-vous la France et le Brésil dans l’échiquier du football mondial aujourd’hui ?
Ce sont deux équipes que tout le monde craint. On ne gagne pas facilement contre l’une ou l’autre. Ce sont deux formations qui se connaissent très bien. Pour moi, ce n’est pas un match de gala mais un match officiel. Il n’y pas de match amical en équipe nationale. Toutes les victoires sont bonnes à prendre. A titre personnel, tout se passe bien pour moi en ce moment. Tant mieux. Même si le plus important reste le collectif.
Quels souvenirs gardez-vous du dernier match entre les deux équipes, lors du quart de finale de la Coupe du monde 2006 (1-0) ?
Une bonne équipe de France, une erreur d’inattention du Brésil sur le but de « Titi » (Henry) et un Zidane extra-terrestre. Ce jour-là, il était le meilleur joueur sur le terrain. Mais ce n’est pas une surprise. J’ai vu récemment une interview de lui où il disait pourtant que ce n’était pas le meilleur match de sa carrière. Je veux bien le croire.
Quel est le joueur brésilien qui vous a le plus marqué ?
Le vrai Ronaldo. Il a fait des choses exceptionnelles. C’était vraiment un attaquant hors-pair. J’ai eu la chance de jouer avec Ronnie (Ronaldinho), qui est pas mal aussi dans son genre. Il avait des qualités techniques énormes, tout en étant très intelligent dans le jeu.
« Alves, c’est un joueur énorme »
Quel est celui qui vous impressionne le plus actuellement ?
J’ai la chance de jouer actuellement avec Dani (Alves) à Barcelone. C’est un joueur énorme. Il réussit des choses incroyables dans son couloir, notamment sur le plan offensif. Il ne calcule pas ses efforts. C’est un gagneur. On sait qu’il y a aussi des éléments comme Pato ou Robinho qui peuvent faire la différence à tout moment. Je trouve que leur équipe est plus équilibrée que par le passé.
Avez-vous évoqué cette rencontre entre vous ces derniers jours ?
On ne s’est pas chambrés. Dani m’a dit que c’était un match important pour eux. Ils souhaitent gagner. Mais je lui ai dit que, nous aussi, nous voulions gagner. Ce sera un bon match.