Arconada, Papinade, retraite de Zizou… il se passe toujours quelque chose lors des France-Espagne

Sergio Ramos, Zidane et Henry en 2006 - AFP
La Roja humilie les Bleus… Ciani et Escudé ne s’en remettront jamais
Entre un titre de championne d’Europe et un titre de championne du monde, l’Espagne rend visite aux Bleus le 3 mars 2010 au Stade de France. L'occasion pour David Villa et Sergio Ramos (pour ne citer que les buteurs, 2-0) d'offrir un récital aux 79000 spectateurs face à des Tricolores qui étaient invaincus à domicile contre leurs voisins depuis 1968. Une humiliation pour l’équipe de Raymond Domenech et notamment pour Michaël Ciani et Julien Escudé qu’on ne reverra plus avec le maillot frappé du coq.

Fallait pas envoyer Zizou à la retraite
« On va mettre Zidane à la retraite. » On a connu le quotidien Marca plus inspiré avant un match de l’Espagne. Car si le capitaine des Bleus était, comme ses partenaires, peu convaincant lors du premier tour de la Coupe du monde 2006 en Allemagne, son orgueil piqué au vif l’a conduit à martyriser une Roja trop sûre d’elle. Emmenée par un immense Patrick Vieira et un Franck Ribéry buteur, les Bleus sortent l’Espagne 3-1 en huitième de finale. Et c’est Zidane qui se charge de la punir les Espagnols une dernière fois dans le temps additionnel. La retraite attendra encore un peu.
Le ciseau de Luis Fernandez
Si Luis Fernandez n’a pas bâti sa réputation sur son efficacité face au but, il a toujours été brillant contre son pays d’origine. Trois ans après un premier ciseau contre l’Espagne en match amical (2-1), il en a signé un autre, sublime, à Séville (1-2).
Papin s’offre une folle papinade
Le sans faute des Bleus lors des éliminatoires de l’Euro 92 en Suède est marqué par une victoire lumineuse 3-1 contre l’Espagne le 20 février 1991 au Parc des Princes. Le deuxième but tricolore est l’œuvre Jean-Pierre Papin. Au sommet de sa forme, JPP signe une papinade aussi magique qu’improbable sur une passe de Manuel Amoros.
L’instant Arconada
Le 27 juin 1984 au Parc des Princes, le malheureux gardien espagnol Luis Arconada laisse une trace indélébile dans l’histoire de son sport. A la 57e minute de la finale de l’Euro 84 face à l’équipe de France, il laisse filer le ballon entre ses mains après un coup franc tiré par Michel Platini. Alors que les Bleus s’imposent 2-0 et remportent le premier grand titre de leur histoire, le nom du gardien de la Real Sociedad restera à jamais associé à cette énorme boulette.
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