Bini : « Roissy, à côté, c’est rien ! »

Bruno Bini - -
Bruno Bini, ressentez-vous l’atmosphère des Jeux Olympiques à Glasgow ?
L’ambiance non, mais l’environnement oui. On ne peut pas faire un mètre sans accréditation. Pour sortir, il faut passer des portiques. Roissy, à côté, c’est rien du tout ! C’est pire qu’à la dernière Coupe du monde (en 2011 en Allemagne, ndlr). Personne ne peut venir assister aux entraînements. Depuis que j’ai pris la sélection en 2007, on n’a pas fait une seule séance à huis clos. Même la veille de notre demi-finale de Coupe du monde ! Là, tout est bouclé. On s’adapte.
La finale aura lieu le 9 août à Londres. Votre objectif est donc d’y aller…
(Rires) Oui, mais comme toutes les équipes. Tout le monde veut la même chose.
Votre victoire en amical contre le Japon, champion du monde en titre (2-0), a-t-elle changé vos ambitions ?
J’ai beaucoup de recul par rapport à ce résultat car je n’oublie pas qu’il s’agissait d’un match de préparation. Mais pour la confiance, il vaut mieux avoir tapé les championnes du monde qu’avoir pris un carton. On a fait un match de très haut niveau. J’ai l’ai déjà revu deux fois. C’était d’un bon niveau Coupe du monde. Après avoir été quatrième au Mondial, il faut franchir une marche de plus. On est donc aux Jeux Olympiques de Londres pour chercher une médaille. Ce match a rassuré le groupe et lui a donné confiance.