Blanc, quinze jours pour oublier…

Laurent Blanc - -
« C'est un honneur d'être là avec vous ! » Les quelques mots de Laurent Blanc ont provoqué de chaleureux applaudissements. Au lendemain de son passage au 20h de TF1, le vendredi 13 mai, qui lui a permis de solder la douloureuse affaire des quotas, le sélectionneur participe à la traditionnelle journée des bénévoles à la halle Freyssinet dans le 13ème arrondissement de Paris. Souriant, détendu et disponible, le sélectionneur pose pour les photos souvenirs et signe de nombreux autographes. Après quinze jours de frénésie médiatique, il goûte enfin à ses premiers moments de calme.
S’il zappe la finale de la Coupe de France entre Lille et le PSG, dès le lendemain, accompagné d’Alain Boghossian et de Jean-Louis Gasset, il se rend à Londres pour assister au match de Premier League Arsenal-Aston Villa. Après la rencontre, il discute avec Arsène Wenger qui le rassure sur l’état de santé de Samir Nasri, touché aux ischios quelques jours plus tôt.
Bolides et SAV
De retour à Paris où il fait le point avec ses adjoints sur le déplacement en Biélorussie (qulif. Euro 2012), en Ukraine et en Pologne (amicaux), derniers matches de la saison des Bleus, il fait un crochet à Bordeaux avant de s’envoler le 19 pour un court séjour en Alsace. Au menu : un parcours de golf (sa grande passion) à Rougemont-le-Château avec un proche, Jean-Claude Spiegel, patron de JCS Conseil ; soirée du Groupe Sitterlé, aux Violettes, à Thierenbach et 20e anniversaire du Club des Entreprises à Mulhouse… Il en profite pour savourer les vins locaux et admirer les bolides du Musée de l’Automobile.
Le dimanche 22, lors des trophées UNFP, il remet les récompenses aux meilleurs entraîneurs de Ligue 1, Rudi Garcia, et de Ligue 2, Bernard Casoni. Il est arrivé bien sûr au dernier moment pour éviter la presse. Mais Omar et Fred, les deux humoristes du SAV des émissions, ne le loupent pas dans l’un de leurs sketches. Sourire crispé. Retour au quotidien. Ce jeudi, à la FFF, il aura droit au feu roulant des journalistes. Le calme n’aura duré que quinze jours…