Bleus : comme s’ils ne s’étaient jamais quittés

Mathieu Valbuena et Paul Pogba - AFP
Ils s’étaient quittés le 6 juillet à l’aéroport du Bourget, ils se sont retrouvés ce lundi au château de Clairefontaine. Avec de nouvelles coupes de cheveux pour certains, de nouveaux clubs pour d’autres mais de très larges sourires pour tous et surtout plein de souvenirs à se remémorer. Vingt des 23 mondialistes ont répondu présent dans les Yvelines pour le début du rassemblement en vue des matches amicaux face à l’Espagne jeudi au Stade de France puis la Serbie dimanche à Belgrade. Seuls manquaient à l’appel Olivier Giroud, Laurent Koscielny (blessés) et Mickaël Landreau (retraite).
Tous les trois ont été remplacés par Alexandre Lacazette, réserviste, Steve Mandanda, forfait pour la Coupe du monde et Jérémy Mathieu, appelé dimanche pour pallier au forfait de Koscielny. « Finalement, il n’y a que lui qui connaît moins bien le groupe, constate Didier Deschamps. Un Mondial créé des liens. Cela fait plaisir de lire le bonheur et la joie qui peuvent se lire sur le visage des joueurs. »
Qui sera le beau gosse des Bleus en l’absence de Giroud ?
Car les Bleus ne font pas semblant d’être heureux à l’heure des retrouvailles. Il n’y a qu’à voir la très chaleureuse accolade entre Paul Pogba et Mathieu Valbuena pour s’en convaincre. « Ça fait une trotte pour venir mais ça reste du bonheur d'être sélectionné », sourit le milieu terrain venu de Moscou qui ambitionne de remplacer Olivier Giroud comme beau gosse des Bleus ce mardi sur la photo officielle. « La compétition sera serrée, rigole Mamadou Sakho. Pour moi, tout le monde a un charme. Je préfère parler de ma femme. C’est la plus belle. »
L’ambiance idyllique qui régnait au sein du groupe au Brésil aurait-elle manqué aux Bleus ? Le défenseur de Liverpool le confirme. « Quand on s’est vu, on a commencé à se chamailler, se taquiner et à se rappeler les petits souvenirs qu’on a vécus ensemble. Après avoir vécu une reprise assez intense avec nos clubs, c’était cool de se retrouver. » Ne pas ébranler ce qui a été bâti lors de la Coupe du monde, voilà donc l’un des premiers objectifs de Didier Deschamps qui a laissé entendre que l’équipe qui débutera face à l’Espagne jeudi au Stade de France sera la même que celle qui a été vaincue par l’Allemagne en quart de finale de la Coupe du monde (1-0). Après, il sera temps de penser à l’Euro 2016.