Cabaye : « Vivement que les autres arrivent ! »

Le milieu de terrain des Bleus se dit impatient que tous les joueurs rejoignent le groupe France jeudi. Il reconnaît avoir hâte de rentrer de plain-pied dans la compétition et ne cesse de penser aux trois joueurs qui devront quitter le groupe.

Yohan, ce n’est pas un peu glauque d’être si peu nombreux ici à Clairefontaine ?

Glauque non, mais c’est assez répétitif. Ce matin, on a eu une séance de vélo, ça nous change et puis, ça fait plaisir de sortir. Mais sinon, c’est vrai que chaque jour c’est pareil : on se lève, on mange, on a des tests médicaux, on s’entraîne, on dort, on se lève, on mange… (rires). Mais c’est sympa quand même d’être en petit comité, ça permet de créer plus de liens que si on était à 23 ou 26. Maintenant, vivement que les autres arrivent !

L’Euro a-t-il déjà débuté pour les Bleus ?

On ne peut pas dire qu’il a réellement commencé parce qu’on n’est que 10 pour l’instant. Ca ne commencera vraiment que jeudi quand tout le monde sera là et qu’on pourra faire des entraînements tous ensemble, des jeux sur de plus grandes distances. Là, on se sentira à fond dans la préparation de l’Euro. Pour l’instant, c’est plus une préparation individuelle.

Pensez-vous déjà aux trois joueurs qui devront quitter le groupe avant l’Euro ?

Bien sûr qu’on y pense. Chacun doit bien se préparer pour ne pas en faire partie.

Quelle est la meilleure façon d’annoncer à ces trois joueurs qu’ils devront quitter le groupe ?

Je ne sais pas. Est-ce qu’il faut le dire dès que tout le monde sera présent ou attendre la veille de l’annonce de la liste définitive ? Aucune idée. De toute façon, tout le monde sait que trois joueurs partiront. C’est comme ça. On doit faire avec même si ce sera très douloureux pour ceux qui seront concernés.

Est-ce un avantage d’être déjà présent à Clairefontaine avant les autres pour faire partie de la liste définitive ?

Non. Le coach et le staff ont leurs idées sur les joueurs et ce qu’ils vont faire. Ce n’est pas parce qu’on est 10 à être déjà là que l’on peut créer certains liens qui nous permettraient de gagner une place de titulaire. Le terrain décidera si oui ou non on peut jouer. Etre présent maintenant est important pour la vie de groupe mais ce n’est pas comme ça que l’on gagne sa place de titulaire.

Propos recueillis par Samuel Ollivier