Cissé et le « droit de rêver »

Djibril Cissé - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE
En débarquant à Bastia cet hiver, Djibril Cissé s’est fixé deux objectifs. Le premier, plutôt réaliste, consiste à franchir la barre des 100 buts en Ligue 1. Ce dont il s’est approché en marquant pour la 95e fois dans le championnat de France, mardi à Toulouse, d’une puissante frappe à ras de terre. Le second, plus hypothétique, est de s’inviter dans le groupe de Didier Deschamps pour la prochaine Coupe du monde.
Indéfectible amoureux des Bleus, l’attaquant de 32 ans est conscient que la route vers le Brésil est tortueuse. Surtout face à la concurrence de jeunes talents très performants cette saison comme Antoine Griezmann ou Alexandre Lacazette. « Ça passe par marquer beaucoup de buts, a-t-il ainsi admis après la victoire corse au Stadium (3-1). Un but, ça ne sera pas assez, donc il faut continuer à marquer. On est loin dans la hiérarchie mais on ne lâchera pas. »
« Pour l'instant, je suis loin »
Deux ans et demi après la dernière de ses 41 sélections, l’ancien Auxerrois ne se berce pas d’illusions mais… « On ne sait pas ce qui peut se passer. Je suis bien placé pour le savoir. Je me suis blessé la veille de partir à la Coupe du monde (2006), donc il y a toujours des accrocs, il y a toujours des malheurs. Nous, on va se battre et on verra ce qui se passe. Pour l’instant, je suis loin. C’est un rêve. On a le droit de rêver, tout le monde a le droit de rêver. Mais ce n’est pas fait et je suis loin du wagon. » Beaucoup moins prolifique depuis ses deux bonnes années au Panathinaikos (2009-2011), qui ont précédé des destinations « exotiques » (Al Gharafa, Krasnodar), l’ancien Auxerrois n’a plus que 14 matches de championnat pour réaliser son pari fou.
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