Courbis : «L'Albanie, pour atomiser la Bosnie »

Rolland Courbis, membre de la Dream Team RMC, refuse de comparer la situation de l’équipe de France 2011 à celle des Bleus en 1993 au moment d’affronter Israël et la Bulgarie pour aller au Mondial 94. Il réclame des footballeurs techniques pour ouvrir les espaces : « Nous devons construire notre victoire autour des footballeurs qui sont les plus techniques, car même s’il ne faut pas mélanger les matchs, on ne peut pas encore entendre : ‘On va prendre les matchs les uns après les autres, et on va d’abord jouer l’Albanie plutôt que la Bosnie ‘ et ça nous sommes au courant que l’Albanie se joue vendredi, et mardi nous devons penser au match de la Bosnie tout en jouant l’Albanie ! Et n’oublions pas quand même le cas de figure qui est le nôtre, quand on veut faire des comparaisons, il faut faire les bonnes comparaisons ! Quand on parle de ce qui s’est passé avec la Bulgarie et l’Israël, on n’est pas dans ce cas de figure, nous devons rencontrer l’Albanie chez nous. Il faut comparer ce qui est comparable, nous rencontrions à une certaine époque l’Israël et la Bulgarie, il nous fallait un point ! Là, nous devons rencontrer l’Albanie et se servir de ce match pour prendre confiance, prendre les trois points, créer une autre ambiance pour après atomiser la Bosnie, et c’est grâce au match de l’Albanie que nous allons atomiser la Bosnie ! Pour prendre confiance, je mets les bons footballeurs, un bon attaquant solide, un qui fait des appels en profondeurs, sur les côtés deux bons meneurs de jeux, pour pouvoir jouer et prendre des repères, à l’image du milieu Benarbia, Micoud, Laslandes et Wiltord, ou Dugarry, Ravanelli, Maurice et Pirès ! Ça c’est un quatuor offensif qui peut aider à l’équipe qui parait-il est en difficulté car les adversaires refusent le jeu ! Mais si les adversaires refusent le jeu et que tu as une équipe pour jouer avec des adversaires qui refusent le jeu, tu vas te régaler qu’ils refusent le jeu ! Vous voulez rester dans vos 25 mètres messieurs de l’Albanie, et bien nous allons y venir. »