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Danemark-France: les notes des Bleus

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Face au Danemark (2-1), les Bleus ont signé une deuxième victoire consécutive en trois jours grâce au doublé d’Olivier Giroud. Mais aussi au dynamisme d’Antoine Griezmann et d’Anthony Martial, qui ont affiché une belle complicité technique. Et du match intéressant de ses deux latéraux.

Steve Mandanda (5)

Un match assez calme pour la doublure d’Hugo Lloris. Un arrêt en deux temps sur un tir de Bendtner à la demi-heure de jeu (28e). Un jeu au pied intéressant. A son actif, une très bonne sortie devant Yussuf Poulsen (69e). Ne peut rien sur le missile de Sviatchenko (90e+2).

Christophe Jallet (6)

A l’heure où le débat fait toujours rage concernant le poste de latéral droit, le Lyonnais a marqué des points intéressants dimanche soir. Jamais débordé dans son couloir, Jallet y a fait preuve d’autorité et, comme en club, a su apporter le surnombre offensivement. Une jolie qualité de centres même s’il n’a pas toujours été heureux, non plus, dans cet exercice.

Eliaquim Mangala (5)

Le défenseur de Manchester City n’a pas particulièrement été mis en danger. Mais à sa décharge, il a encore fait preuve d’une certaine fébrilité dans la relance et a paru très, très léger techniquement.

Raphaël Varane (6, remplacé par Kurt Zouma, 46e)

Un match à la main du défenseur du Real Madrid, qui a fait preuve d’autorité face aux attaquants adverses. Remplacé à la pause par Zouma, auteur d’une entrée intéressante, avec quelques interventions, notamment aériennes, saignantes.

Lucas Digne (6)

Son prêt à la Roma lui fait le plus grand bien. La preuve ? L’ancien Lillois a rayonné dans son couloir, combinant à merveille avec Anthony Martial. Une belle entente, que l’on aimerait revoir contre une formation plus huppée. Mais Digne a marqué des points dimanche. Passeur décisif pour Giroud. Un peu moins en vue en seconde période.

Morgan Schneiderlin (6)

Un match sérieux de la part du milieu de terrain de Southampton, auteur d’un match autoritaire et propre dans son rôle de sentinelle. A souffert en seconde période, comme le reste de l’équipe.

Moussa Sissoko (6,5)

Il a fait parler sa puissance face aux gabarits danois. Le joueur de Newcastle a toujours su jouer juste et a affiché une technique intéressante au milieu. Il confirme, s’il le fallait, qu’il est une alternative vraiment crédible dans l’entrejeu tricolore. De loin le meilleur milieu de terrain des Bleus.

Blaise Matuidi (5,5)

On a senti le joueur du PSG quelque peu émoussé. Rien d’anormal puisqu’il avait joué durant une heure trois jours avant. L’homme à tout faire du PSG n’a pas dépassé sa fonction face au Danemark, même s’il a bien tenté de combiner vers l’avant. Plus en difficulté que d’habitude sur le plan technique.

Antoine Griezmann (8, remplacé par Mathieu Valbuena, 78e)

Buteur contre l’Arménie, la star de l’Atlético Madrid n’a pas remis ça face au Danemark. Mais dimanche, il a été avec Martial l’autre moteur principal du jeu des Bleus. Trop rapide, trop vif pour la défense scandinave, qu’il a martyrisée à l’envie, un peu moins après la pause.

Anthony Martial (8, remplacé par Yohan Cabaye, 88e)

Le joueur qui a marqué le plus de points dimanche soir, c’est lui. C’est simple, il a affiché toutes ses qualités face au Danemark : vitesse, percussion, puissance aussi et un sens du jeu redoutable. Son entente avec Griezmann est aussi prometteuse que séduisante et c’est lui qui lance Giroud sur le premier but tricolore. Il ne lui a manqué qu’un but, mais il n’a pas su maitriser son enchainement contrôle poitrine-volée du gauche. Il confirme l’incroyable montée en puissance qui est la sienne depuis son transfert à Manchester United.

Olivier Giroud (7,5, remplacé par Alexandre Lacazette, 73e)

Son doublé en deux minutes (4e et 6e) lui a fait du bien et a confirmé qu’il aimait bien scorer face aux Danois, lui qui n’avait plus marqué depuis le 29 mars 2015 face… à ce même adversaire. Mais il a connu ensuite du déchet dans ses remises et « croqué » l’action du triplé en ratant totalement son lob face à Kasper Schmeichel. Globalement moins en vue en seconde période.