Danemark-France : Martial, une première pleine de promesses

Giroud le « super sub »
En l’absence de Karim Benzema, touché à la cuisse, il avait une belle carte à jouer. Et il ne s’en est pas privé. Positionné à la pointe de l’attaque, Olivier Giroud a rapidement mis les Bleus à l’abri face au Danemark (1-2). Une frappe très mal négociée par Kasper Schmeichel et une reprise en deux temps lui ont permis de s’offrir le troisième doublé de sa carrière en sélection. En à peine six minutes. De quoi plier le suspense et permettre à son équipe de gérer la rencontre, avec plus ou moins de maîtrise. L’attaquant d’Arsenal aurait même pu inscrire un triplé s’il n’avait pas tenté un lob trop mou alors qu’il se trouvait seul face au gardien en seconde période. Il a tout de même marqué des points.
Martial le surdoué
Depuis son transfert à Manchester United, il est passé dans une autre dimension. A croire qu’il est capable d’élever son niveau sur commande. Après avoir effectué quelques entrées convaincantes, Anthony Martial a eu droit à sa première titularisation à Copenhague. Et il a été le Français le plus dangereux, avec Antoine Griezmann, à nouveau excellent. Pour se mettre dans le bain, l’attaquant de 19 ans a délivré une superbe passe décisive à Giroud dès la 4e minute. Il n’a ensuite cessé de faire des différences et de mettre le feu dans la défense scandinave. Rapide, technique, puissant, son bagage est impressionnant pour son jeune âge. A ce rythme-là, Didier Deschamps ne pourra bientôt plus se passer de lui.
Digne et Jallet au niveau
Pour ce deuxième match de la semaine, Deschamps avait décidé de renouveler en grande partie sa défense. Lucas Digne, appelé pour pallier le forfait de Benoit Trémoulinas, en a profité pour se mettre en évidence. Sur la lancée de son bon début de saison avec la Roma, le latéral gauche a été percutant et appliqué dans son couloir. Surtout en première période. C’est lui qui délivre le centre pour le deuxième but de Giroud. A droite, Christophe Jallet a également été convaincant. Le défenseur de l’OL a multiplié les offensives pour apporter le surnombre à ses attaquants. Sans jamais être pris en défaut par son vis-à-vis. Peut-être pas de quoi bouleverser la hiérarchie, mais il y a au moins matière à rassurer le sélectionneur sur la profondeur de son effectif.
Les Danois à la peine