Domenech : « Le résultat dépend de tellement de choses… »

Le sélectionneur ne veut pas parler de la polémique qui l'a récemment lié à Thierry Henry - -
Raymond Domenech, samedi dernier, certains joueurs ont appris dans le vestiaire qu’ils seraient en tribunes. Quel était le but de cette démarche ?
Ah… Je ne le savais pas. Je me souviens que les onze qui sont entrés sur le terrain savaient qu’ils entraient. C’était bien. Le reste, ce n’est plus mon problème.
Est-ce que la parution de l’article du Parisien vous a affecté, notamment ce qui a été révélé sur la vie du groupe ?
Je n’ai pas pour habitude de commenter les mensonges parus dans la presse. Ce qui m’importe, c’est qu’il y a un match contre la Serbie. On joue une qualification pour la Coupe du monde. Pour ça, on va essayer de faire du mieux possible.
Thierry Henry a parlé d’une discussion constructive vendredi dernier. Est-ce que l’on pourrait en savoir un petit peu plus…
Je vous dis qu’il y a un match demain contre la Serbie. Le reste vous appartient.
Est-ce que vous pensez que l’équipe de France a le caractère suffisant pour résister à la pression et à l’engagement physique que vous imposeront les Serbes ?
Je suis complètement d’accord avec Titi. Tous les matches sont des matches de haut niveau. Dans tous les compartiments de jeu. Il faudra tout réunir, dans ce match-là et dans ceux qui viendront.
Par rapport à samedi, y aura-t-il des changements dans l’équipe ?
Vous verrez ça demain (Ndlr : ce matin).
Franck Ribéry débutera la rencontre ?
Tout est possible.
Est-ce que la perte des deux points face à la Roumanie change la donne de ce match ?
Justement, non. Ça ne sert à rien de parler de faire des projections sur l’avenir ou d’avoir des regrets sur le passé. Il y a un match à Belgrade et c’est celui-là qu’il faut jouer.
L’année dernière, avant la Serbie déjà, vous aviez évoqué des mots assez durs concernant le traitement médiatique dont vous faisiez l’objet. Vous aviez notamment parlé de « guillotine ». Vous pourriez en faire de même ?
Avec l’âge, on apprend.
Est-ce que le contenu du match face à la Serbie sera plus important que le résultat ?
L’objectif, c’est que les joueurs confirment ce qu’ils ont montré, ce qu’ils sont capables de faire. Après le résultat, on l’a vu contre la Roumanie, dépend de tellement de choses… même lorsqu’on a fait tout ce qu’il fallait. Ce que les joueurs attendent d’eux-mêmes dans ce match-là, c’est de se dire, on est solide, on est capable de jouer. Après le résultat, il sera ce qu’il sera.