Du monde derrière les Bleus

Un peu contre toute attente, l’équipe de France fera finalement presque le plein au Stade de France pour ses deux rencontres amicales face aux Etats-Unis (le 11), puis la Belgique (15). Dans les deux cas, 65 000 personnes assisteront aux dernières représentations de l’année des Bleus.

Ce n’était pas vraiment gagné d’avance. Entre la désaffection (relative) du public tricolore pour ses Bleus et deux dates peu propices à la mobilisation des foules, l’équipe de France fera finalement presque le plein pour ses deux matches amicaux. Une bonne nouvelle pour les Bleus de Blanc et l’ambiance générale au Stade de France, car l’affaire était loin d’être pliée d’avance. D’autant que la FFF ne s’était plus aventurée depuis belle lurette à organiser deux matches amicaux en novembre dans l’hexagone.
La dernière fois que les Français ont joué à deux reprises « pour du beurre » en novembre, c’était en 2005 et ils avaient évolué à Fort-de-France (contre le Costa Rica), avant de rallier leur antre de Saint-Denis (contre l’Allemagne). « Traditionnellement, c'est un mois compliqué avec un match les années paires et deux rencontres les années impairs. Et surtout entre deux matchs de Ligue des champions », fait-on d’ailleurs savoir à la FFF.

Une opération à succès

Pour attirer un maximum de supporters, la FFF a lancé mi-octobre une grosse campagne de communication sur le thème : « Une place achetée, une place offerte ». Avec un fort succès à la clé puisque 55 000 (contre les Etats-Unis) et 60 000 billets (contre la Belgique) ont été écoulés par ce biais. Seul bémol, la recette sera quasiment divisée par deux pour les deux rencontres en raison de la spécificité de cette opération commerciale. Enfin, et pour éviter les « courants d’air », la fédération a néanmoins pris soin de fermer la tribune ouest haute de l'anneau supérieur. 8 220 places n’ont donc pas été mises en vente, comme cela avait déjà été le cas le mois dernier contre l'Albanie.