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"En 2018, dans le vestiaire, c'était lui le numéro 1": comment Mandanda a joué un rôle majeur dans la victoire des Bleus au Mondial

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Mentor de Steve Mandanda, Nicolas Dehon était l'invité de Rothen s'enflamme ce jeudi sur RMC pour réagir à la fin de carrière de l'ancien portier de l'OM. Et lui rendre un bel hommage, en louant notamment son rôle joué lors du sacre des Bleus en 2018.

Il est peut-être celui qui connaît le mieux Steve Mandanda dans le monde du football. Entre Nicolas Dehon et le futur champion du monde, l’histoire s’est d’abord écrite en Normandie, du côté du Havre, avant de se poursuivre à Marseille, dépassant au fil des années le cadre professionnel pour devenir une réelle amitié.

Cet été, le premier a même tenté de convaincre le second d’étirer encore un peu sa longue et riche carrière. Mais du haut de ses 40 ans, Mandanda a préféré dire stop. Le voilà désormais jeune retraité, après 555 matchs de Ligue 1, un titre de champion de France en 2010 et le Graal décroché en Russie avec les Bleus.

"Steve a su faire avancer le poste de gardien de but. Au Havre, il avait déjà le jeu au pied. Et dans son comportement, il a toujours été protecteur et respecté de tout le monde. Il a toujours dégagé quelque chose", a salué ce jeudi Nicolas Dehon dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC.

Allo Jérôme : Nicolas Dehon nous explique pourquoi Mandanda aurait pu aller encore plus haut dans sa carrière – 11/09
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"La Coupe du monde 2018, on la gagne aussi grâce à lui"

"On a été comme un couple tous les deux. À Marseille, on pouvait passer une semaine sans se parler, je lui disais les choses et il répondait, on s’envoyait un peu (sourire). Je savais qu’il fallait parfois le bousculer. Mais personne ne pouvait se mettre entre nous, on avait une relation très forte", a-t-il souligné.

Actuel entraîneur des gardiens au Losc, Dehon n’a qu’un seul regret au sujet de son ancien protégé: ne pas l’avoir vu s’imposer dans la durée en équipe de France. "Oui c’est un regret, mais comment l’expliquer? Peut-être la pression de défendre un pays. Il a aussi eu la chance ou la malchance d’avoir Hugo Lloris juste après lui. C’est Hugo Lloris qui jouait, mais dans le vestiaire, c’est Steve Mandanda qui était le numéro un. Il était important, il amenait quelque chose par son aura, par des détails… La Coupe du monde 2018, on la gagne aussi grâce à lui", a-t-il souligné.

Après Blaise Matuidi, Adil Rami et Raphaël Varane, Mandanda est le quatrième membre de cette folle épopée à raccrocher les crampons.

Rothen s'enflamme