Equipe de France : Les croustillants souvenirs d’Hidalgo

Invité de Luis Attaque à l’occasion de la sortie de son livre « Les carnets secrets de Michel Hidalgo », l’ancien sélectionneur des Bleus, demi-finaliste du Mondial 1982 et vainqueur de l’Euro 84, a confié quelques anecdotes savoureuses sur l’équipe de Fernandez et Platini.

France-Allemagne 1982
« C’était un coup très dur pour nous. On se souvient moins de notre de titre de champion d’Europe en 1984 que de cette demi-finale de Coupe du monde (3-3, 5 t.à .b. à 4). A 3-1, on espérait aller en finale. J’ai vu tous les joueurs pleurer. Il y en a deux qu’on a dû mettre dans la douche tout habillés car ils n’arrivaient pas à se déshabiller. Qui ? Didier Six (qui loupa son tir au but, comme Maxime Bossis, ndlr) et un autre joueur… »

France-Koweit 1982
« On menait 3-1 et on marque un 4e but (de Giresse). Soudain, les joueurs du Koweit vont vers l’arbitre puis se tournent vers le cheik en tribune. Il descend et réussit à entrer sur le terrain alors que moi, je suis repoussé. Et curieusement, l’arbitre refuse le but ! Quand les cameramen viennent pour filmer tout ça, il me file la caméra sur la gueule. J’étais déjà en colère, alors là… Heureusement, on a remarqué un 4e but. »

Luis Fernandez
« Je n’ai jamais eu de problème avec lui. Quand je lui ai dit : « Tu vas jouer arrière droit » (contre la Belgique à l’Euro 1984, 5-0), il aurait pu dire que ce n’était pas son poste. Mais il s’est bien adapté et il est allé marquer un but. Lui comme ses partenaires étaient des battants. »

Michel Platini
« N’oublions pas qu’il a fini trois fois meilleur buteur du championnat italien (1983, 84, 85 avec la Juventus) ! C’était un chef agréable. Il a eu quelques petits coups de gueule un jour avec Giresse. Ils s’allumaient un peu parfois. »

Le livre de Domenech
« J’en ai lu quelques extraits. Chacun est libre. Ce qu’il fait, je ne le ferais pas. Peut-être qu’il a raison de mettre dans un livre tout ce qu’il avait sur le cœur. Mais c’est toujours fait au détriment de quelqu’un. C’est ça que je n’aime pas. Mais il a la liberté de s’exprimer. Il faut la lui laisser. »

Luis Attaque