RMC Sport

Escalettes et Domenech par une porte dérobée

Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes

Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes - -

Le président de la Fédération et le sélectionneur ont une nouvelle fois tout fait pour éviter la presse lors de leur audition devant la Commission culturelle de l’Assemblée nationale.

Jusqu’au bout, ils auront donc esquivé. Arrivés et partis par une porte dérobée, Jean-Pierre Escalettes et Raymond Domenech n’ont pas lâché un mot aux nombreux journalistes présents devant l’Assemblée. « A la fin d’une réunion surréaliste, à huis clos, ce qui est incroyable à l’Assemblée et dans une République, la présidente de la commission (Michèle Tabarot, ndlr) nous a demandé de rester assis pour permettre à nos invités de partir », raconte, encore médusé, Patrick Roy, député PS du Nord.

Les deux « ex » (président de la Fédération et sélectionneur), convoqués par la Commission des affaires culturelles après le fiasco des Bleus, n’ont été vus qu’une seule minute par la centaine de membres de la presse (français, anglais et même russes). La séance prévue à 11 heures, finalement avancée à 10 heures, s’est déroulée sans micros ni caméras. Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, le huis clos a été proposé non pas par les deux caciques de la FFF, mais par les membres de la commission eux-mêmes, qui souhaitaient débattre dans une tranquillité maximale. Une idée immédiatement agréée par Domenech et Escalettes, trop heureux de mettre une fois encore la presse à distance. « C’est la porte de la fuite, presque celle de la poursuite de la honte », peste Patrick Roy.