Escalettes : « Il n’y a pas de favori »

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Jean-Pierre Escalettes, dans une interview à paraître mardi dans Sud-Ouest, vous affirmez ne jamais avoir dit que Laurent Blanc était le favori à la succession de Raymond Domenech à la tête de l’équipe de France.
Ce n’est pas le président de la Fédération qui a dit ça. Ce sont les journalistes qui interprètent les choses. J’ai toujours dit que nous aurions un choix parmi toute une série d’hommes de qualité en France, qu’ils soient en poste en club ou non. Laurent Blanc fait partie de cette liste. Il n’y a pas de favoris. C’est peut-être parce qu’il a dit à un moment donné que le poste lui plairait que vous en avez fait un favori. Laurent Blanc ne s’est pas manifesté lui-même. Nous continuons à travailler dans l’ombre. Arrêtons avec ça. Nous faisons du tort à tout le monde. On n’a pas besoin d’étaler ce que nous faisons sur la place publique. Si les gens le comprennent, tant mieux.
La seule condition, vous avez bien insisté là-dessus, est qu’il soit français.
Oui. Nous avons une formation à la française de qualité qui est enviée dans le monde entier. Nous avons beaucoup d’entraîneurs à l’étranger. Je crois que ce serait faire injure à notre formation si on allait chercher ailleurs un homme compétent. Laissez-nous choisir, tranquillement, celui qui sera, à notre avis, le meilleur sélectionneur après 2010. Tout en rappelant, tout de même, que nous ne détenons aucune vérité dans ce domaine.
Une piste interne n’est pas à exclure ?
Rien n’est à exclure.
Vous confirmez une nouvelle fois que le successeur de Raymond Domenech sera annoncé avant la Coupe du Monde.
Je tiens à mes idées. Elles ne sont pas basées sur les lubies d’un président. Mais sur un calendrier qui impose la succession de compétitions. Nous avons un objectif. L’Euro 2012 commence le 11 août 2010 avec le match contre la Norvège.
Si les joueurs affirment avoir été gênés par cette succession, vous assumerez alors les conséquences possibles sur leur jeu lors du prochain Mondial…
J’assume et les joueurs ne seront pas perturbés. Ce sont des professionnels, des hommes responsables, qui ont l’habitude de changer de clubs, d’entraîneurs. Ils ont un objectif : bien figurer à la Coupe du Monde 2010. Après, demain est un autre jour.