Escalettes : « Raymond est inquiet, perpétuellement inquiet »

Le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes, est revenu sur l’actualité des Bleus à un peu plus de deux mois de la Coupe du monde, et notamment sur la blessure de William Gallas.

Président, les joueurs de l’équipe de France sont donc des divas comme vous l‘avez confié à France Football...
Oui il y a des divas dans le monde du football, il n’y en a pas uniquement en équipe de France, mais je ne vais pas revenir sur des propos que je n’ai pas tenu concernant mon opinion des joueurs de l’équipe de France. Si un jour vous pouviez adhérer derrière cette équipe de France plutôt que de jouer les détracteurs… Si quelqu’un dit que j’ai eu des propos durs pour les joueurs de l’équipe de France, c’est ridicule et contraire à ce que je pense.

La blessure de Gallas vous inquiète-elle ?
C’est inquiétant que William se soit re-blessé, c’est sûr. Il y a certainement un risque pour la Coupe du monde. S’ils l’ont fait jouer, c’est qu’ils pensaient qu’il pouvait jouer. La médecine n’est pas une science exacte, parfois on croit qu’on est guéri et on ne l’est pas.

Le sélectionneur partage-t-il votre avis ?
Raymond est inquiet, il est perpétuellement inquiet parce qu’il regarde tout ce qui se passe. Quand il voit dans les tribunes que William se blesse, je me mets à sa place, il est inquiet.

Pourquoi un report de l’annonce de la liste des 23 (du 2 au 11 mai) ?
Il n’y a pas de report, il n’y a pas de report, là aussi on fait toute une histoire. Raymond est parti du principe qu’il voulait en donner 23, et le Conseil fédéral a adhéré. Au départ, il nous a annoncé le 2, mais étant donné que la date butoir de la FIFA est le 11, et comme il y a encore des matches, il se donne le plus de délai possible pour aller jusqu’au bout.

Avez-vous décidé quand vous annoncerez le nom du successeur de Raymond Domenech ?
Il reste des conseils fédéraux, le 30 avril, le 20 mai puisqu’il est avancé… Vous pouvez tout imaginer puisque vous le faites tous les jours. Je n’ai pas de date butoir, à moins que la FIFA m’en donne. On travaille à répondre de la façon la plus claire possible.

Propos recueillis par Fabien Lefort