Euro 2016 : les Bleus, sereins, assument le statut de favori

Lors du point presse des Bleus ce mardi matin, Laurent Koscielny et André-Pierre Gignac ont insisté sur la confiance qui accompagne l’équipe de France avant le début de l’Euro. Les deux joueurs n’ont pas caché que l’objectif fixé n’est autre que la victoire finale.

Pas de polémiques, ni de nouveaux forfaits de dernière minute. Chose plutôt rare depuis le début du rassemblement, l’équipe de France a entamé la dernière ligne droite de sa préparation à l’Euro 2016 en toute sérénité. Les hommes de Didier Deschamps s’entraînent à huis-clos ce mardi pour davantage de tranquillité et de concentration à trois jours d’affronter la Roumanie au Stade de France.

Koscielny : « On sait l’attente des supporters »

Mais avant cela, André-Pierre Gignac et Laurent Koscielny ont répondu aux questions des journalistes lors du traditionnel point presse à Clairefontaine. Les deux joueurs ont confié leur impatience d’entrer dans la compétition, mais refusent tout idée de pression négative. « On sait la ferveur et l'attente des supporters. Mais on est dans la sérénité. On travaille bien à l'entraînement et c'est ce qui nous permet de rester positifs », témoigne le défenseur central. L’attaquant des Tigres complète : « Il y a assez d'expérience dans le groupe pour canaliser la jeunesse et l'insouciance. Cette pression populaire doit être un atout, et pas le contraire. »

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Gignac : « La France est favorite »

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Sereins, les Français, mais aussi sûrs de leur force. Autre point commun dans les déclarations des deux joueurs : l’ambition de soulever le trophée Henri-Delaunay le 10 juillet. Aucune langue de bois, les Bleus ne se cachent pas et assument l’étiquette de champions en puissance. « La France est forcément favorite par rapport aux derniers matchs amicaux, pose Gignac. On reste sur 13 victoires lors des 14 dernières sorties. On a confiance en nous, même si on va faire attention à ne pas être dans l’excès. On a vu que contre les Pays-Bas ou le Cameroun, on a su arracher la victoire après leur égalisation. On est bien, on vit bien entre nous. » Reste désormais à transposer cette sérénité d’entrée face aux Roumains.

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D.W