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Euro : les Bleues, nouvelles Braqueuses ?

A quand un surnom pour les Bleues ?

A quand un surnom pour les Bleues ? - -

Après le très beau parcours des Bleues à l’Euro de basket, les footballeuses tricolores débutent leur campagne européenne ce vendredi face à la Russie (18h). Et tenteront de faire au moins aussi bien que ces Braqueuses qui leur ressemblent tant.

Le parallèle était inévitable. Deux petites semaines après la finale de l’Euro perdue par les Braqueuses, l’équipe de France féminine de football entre en lice pour son championnat d’Europe à elle. Elle aussi favorite. Elle aussi un an après une belle campagne olympique (4e) et logiquement porteuse de beaucoup d’attentes dans la compétition. Les joueuses elles-mêmes n’y ont pas échappé. « Les basketteuses ont dégagé quelque chose d’énorme. J’ai eu l’impression de voir ce groupe vivre, exactement comme nous pouvons vivre aussi, témoigne Laure Boulleau, latérale gauche tricolore. Ça s’est soldé par une défaite en finale, mais j’étais quand même très fière de leur parcours et j’espère qu’on va s’en inspirer en partie pour faire un résultat ».

Du beau jeu, de la bonne humeur... Les similitudes ne manquent pas entre les Braqueuses et les… Les quoi au juste ? « On a quelques idées. Et plein de gens ont suggéré des noms : les Schtroumpfettes, les Princesses (rires), s’amuse Marie-Laure Délie, la buteuse en série. Il faudra trouver celui qui nous va le mieux. On fera sûrement ça après l’Euro. » Pour l’instant, il faudra donc se contenter des Bleues, en croisant les doigts pour que « les Schtroumpfettes » ne soient pas adoptées. D’ailleurs, les troupes de Bruno Bini n’avaient pas eu besoin de surnom pour rayonner à la Coupe du monde 2011 (4es) avant de récidiver aux Jeux.

Abily : « Les gens veulent une France qui gagne »

« Si les gens nous ont suivis durant le Mondial, en premier lieu, ce n’est pas parce que les filles étaient sympas, c’est parce qu’elles ont fait beaucoup de jeu, commente d’ailleurs le sélectionneur. Aux JO, c’était la même chose. Si en plus il y a le reste, c’est encore mieux. » Comprenez : à elles de faire en sorte, via le terrain, de susciter à nouveau l’engouement. « C’est important d’avoir une belle image, mais l’image que les gens veulent avant tout voir, c’est une France qui gagne », assure la Lyonnaise Camille Abily. A confirmer dès vendredi (18h) à Norrköping (Suède), face à la Russie, pour leurs grands débuts dans le tournoi.

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A.T.