Evra et Gallas racontent leur embrouille pour le brassard au Mondial 2010

Revenu en France en signant à l’OM au mercato d’hiver, Patrice Evra a pris le temps se confier en exclusivité à William Gallas, son ancien partenaire en Bleus, pour l’émission Transversales qui diffusée ce samedi sur SFR Sport 1. L’occasion d'aborder notamment leur différend lors du Mondial 2010.

On pensait ne plus entendre parler du Mondial 2010 en Afrique du Sud. Mais si cette page sombre du football tricolore a été tournée depuis un moment, Patrice Evra est revenu avec William Gallas sur leur supposée embrouille durant cette triste Coupe du monde, au sujet du brassard de capitaine. Dans une interview qui sera diffusée dans l’émission Transversales sur SFR Sport 1 ce samedi (14h), les deux hommes ont souhaité rétablir la vérité.

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Gallas: "J’en voulais à Domenech"

"Quand on était en Afrique du Sud pour le Mondial, il y a beaucoup de médias qui ont voulu foutre la merde entre nous (avec Patrice Evra) par rapport à cette histoire de brassard, comme quoi j’étais jaloux de toi", a d’abord rappelé William Gallas. "J’en voulais à Domenech, c’est vrai, et malheureusement, vu le caractère que j’ai, je me suis renfermé par rapport à toi", a ensuite avoué l’ancien défenseur de l’équipe de France.

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Un brassard de dernière minute

"J’avais peur que tu penses que je le savais depuis longtemps et que je ne te l’avais pas dit. Je me souviens, c’était avant le match de l’Equateur, et là il (Raymond Domenech) me dit tu es capitaine, se souvient de son côté Patrice Evra. Je lui dis non. Après Titi (Henry), c’est William (Gallas). Et là, il me dit le brassard, ça ne se refuse pas. Je te le dis aujourd’hui, parce que je te respecte énormément, j’ai joué la boule au ventre."

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"Et quand j’ai vu que tu faisais la tête, je suis venu te voir et je t’ai dit : « Will tu me fais chier, t’es mon gars, on ne se parle plus, on rigole plus, arrête-moi ça, ce n’est pas moi, c’est lui, règle tes histoires avec lui »", conclut Patrice Evra. Une mise au point qui a le mérite d’être claire et qui enfonce un peu plus le clou quant à la responsabilité de l’ancien sélectionneur des Bleus dans ce fiasco retentissant.

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