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Evra : "Les Français seront fiers de nous"

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Il ne s’était pas présenté en conférence de presse depuis 2014 et la Coupe du monde au Brésil. A la veille du dernier match de préparation des Bleus pour l’Euro, ce samedi à Metz contre l’Ecosse, Patrice Evra s’est exprimé face aux médias. Il a écarté à sa manière la polémique née des propos de Karim Benzema. Et a manifesté son ambition d’aller au bout.

Les propos polémiques de Cantona et Benzema

« J’ai suivi un peu l’actualité. Mais je suis vraiment concentré sur mon Euro. C’est mon pays, je l’adore mais on est dans un pays qui aime les polémiques. On a un Euro à jouer en France. Il faut se concentrer sur le terrain. Tout ce qui s’est dit autour, ce sont des mensonges et ça ne tient pas la route. Je comprends les polémiques, ça fait vendre. Mais on se trompe complètement de sujet. C’est ridicule. »

Faire vibrer les Français

« Le déclic, ça a été depuis le match contre l’Ukraine (en 2013, ndlr), on a senti que les Français étaient derrière nous, même dans les moments difficiles. On a redoré le maillot bleu. Maintenant, ce serait bien d’offrir aux Français une nation qui gagne. C’est notre objectif. On ne lâchera rien, on mettra le bleu de chauffe à chaque match. C’est une certitude. On a vraiment envie de faire plaisir aux Français qui sont derrière nous »

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Le poids des blessés

« Les blessés, je suis déçu pour eux. Je suis un professionnel. Je m’adapterai à toutes les situations, le sélectionneur aussi. Mais je suis surtout déçu pour eux. Ils ont participé avec nous à la préparation de l’Euro. Ils étaient là pour le Brésil. Le seul cadeau que l’on pourrait leur faire, c’est de gagner cet Euro. »

L’ambition des Bleus à l’Euro

« Je ne sais pas s’il y a beaucoup de joueurs qui ont passé de bonnes vacances après le Brésil (en 2014), mais moi je n’ai pas passé de bonnes vacances. Franchement, j’étais vraiment persuadé qu’on irait au bout. Cette confiance, ce sont mes coéquipiers qui me la donnent. Ce n’est pas parce que l’Euro se joue en France. Avant le match retour contre l’Ukraine, beaucoup de gens préparaient la guillotine et voulaient même reprendre nos passeports (rires). A l’arrivée, on a gagné 3-0. Quand on a une force de caractère comme ça, on ne peut être que confiant pour les autres compétitions. Attention, je ne suis pas là pour vendre du rêve aux Français. Ce sera difficile, il y a des grandes nations. Mais ce que je peux garantir, c’est que les Français seront fiers de nous après l’Euro. »

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Son rôle de grand frère

« Grand frère ? J’en ai marre qu’on me dise ça, ça me vieillit (rires). Non, c’est une question d’expérience. Je l’ai déjà dit : je prendrais des pierres pour n’importe quel joueur de cette équipe. Capitaine ou pas capitaine. Quand un coéquipier n’est pas bien, ça me fait mal. C’est comme ça. »