Foulquier : « Ce match contre l’Ouzbékistan a tout du piège »

L’équipe de France des U20 affrontera l’Ouzbékistan en quarts de finale la Coupe du monde ce samedi après-midi (17h, heure française), à Rize (Turquie). Dimitri Foulquier, le défenseur de Rennais, se méfie de l’équipe surprise de la compétition.

Dimitri Foulquier, dans quel état le groupe se trouve-t-il avant ce quart de finale face à l’Ouzbékistan ?

On a fait un beau match contre la Turquie en 8e de finale (4-1). On est content de ce qu’on a montré. On est tous motivé pour ce quart de finale de la Coupe du monde. Et on veut aller au bout de cette compétition. On a bien préparé ce match et on l’attend avec impatience.

Ressentez-vous de l’excitation ?

C’est de l’excitation, de l’impatience, de la motivation. Ce sont des matchs hyper agréables à jouer, hyper plaisants et hyper motivants. On va tout faire pour ne pas rentrer chez nous tout de suite.

Que connaissez-vous de cette équipe ouzbèke ?

L’Ouzbékistan, on ne connaît pas trop. Mais on a vu leur match contre la Grèce (3-1). C’est une équipe vaillante qui ne va rien lâcher, qui va nous poser beaucoup de soucis. Il va falloir être au moins aussi motivé qu’eux pour pouvoir gagner cette rencontre. On va s’arracher, parce qu’une Coupe du monde, c’est vraiment quelque chose d’exceptionnel.

Pensez-vous déjà aux demi-finales ?

Non, non. Ce match contre l’Ouzbékistan a tout du piège. On pense que ça va être une formalité, or ce ne sera pas du tout le cas. On est concentré à 100% sur l’Ouzbékistan. On ne va pas faire l’erreur de sous-estimer cette équipe. On espère vraiment gagner ce match. On va se donner à fond parce que c’est une Coupe du monde.

Que s’est-il passé jeudi à l’entraînement ?

Il y a peut-être quelque chose qui n’a pas plu au coach (Pierre Mankowski, ndlr). Il a élevé la voix. Mais il n’y a rien de spécial. C’est juste un coach qui fait son travail.

Le match contre la Turquie, bien plus intéressant que les précédents, a-t-il été un déclic pour le groupe ?

Dans cette équipe, il y a beaucoup de bons joueurs. Chacun avait conscience qu’il pouvait faire mieux. Un bon joueur, quand il ne fait pas une bonne prestation, il est frustré et il a envie de se racheter. C’est ce qu’il s’est passé contre la Turquie. En plus, le public a réveillé notre orgueil en sifflant la Marseillaise.

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