France-Norvège : les Bleus dans le petit bain

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Un onze (presque) type
Après une semaine de préparation et de remise en forme pour certains, Didier Deschamps va pouvoir jauger le niveau de ses troupes, mardi face aux Norvégiens. Et le sélectionneur devrait faire débuter la majorité des joueurs qui aborderont le Mondial dans la peau d’un titulaire. Lors de la séance de dimanche, une équipe s’est dégagée : Ruffier - Debuchy, Koscielny, Sakho (cap), Evra - Pogba, Cabaye, Matuidi - Valbuena, Giroud, Griezmann. Hormis un pépin physique lors du dernier entraînement lundi, la composition ne devrait pas bouger avant le coup d’envoi. S’il a décidé d’offrir sa deuxième sélection à Stéphane Ruffier (il avait fêté sa première en… la Norvège en 2010), « DD » alignera ses tauliers en défense et au milieu de terrain. En l’absence de Karim Benzema, qui arrivera mercredi, Olivier Giroud débutera à la pointe de l’attaque et sera épaulé par Antoine Griezmann, qui profite du mal de dos de Franck Ribéry pour prendre place dans le couloir gauche. Mathieu Valbuena sera ailier droit.
La Norvège, symbole de l
Au moment de préparer le Mondial, Didier Deschamps cherchait des adversaires au profil similaire à celui de ses adversaires en phase de groupes. Le Paraguay (le 1er juin à Nice) et la Jamaïque (le 8 à Lille) présenteront des caractéristiques proches de celles du Honduras et de l’Equateur. Pour la Suisse, il a trouvé la Norvège et son jeu « européen et technique », loin du style « scandinave à base de longs ballons ». Face aux coéquipiers du Rennais Anders Konradsen ou de l’ancien Toulousain Daniel Braaten, non qualifiés pour la Coupe du monde, les Bleus défieront un adversaire qui n’a terminé que quatrième de son groupe de qualifications derrière… la Suisse, l’Islande et la Slovénie. Clin d’œil du destin, les Bleus retrouvent cet adversaire pour la première fois depuis le mercredi 11 août 2010 (défaite 2-1), lors du premier match après le fiasco du Mondial 2010. Sans aucun des grévistes de Knysna, plusieurs novices en avaient profité pour faire leurs débuts comme Stéphane Ruffier ou Yohan Cabaye. Moussa Sissoko (3e sélection), Loïc Rémy (2e) et Karim Benzema (28e) étaient également de la partie.
Le dernier au revoir au Stade de France
Depuis l’incroyable scénario du barrage retour face à l’Ukraine (3-0) en novembre dernier, les Bleus e sont réconciliés avec leur public et le Stade de France, comme en atteste la belle ambiance qui a accompagné le succès face aux Pays-Bas (2-0) en mars dernier. S’ils poursuivront leur tournée de matches amicaux à Nice et à Lille, les Bleus ne veulent pas rater leur au revoir avec le public francilien, qui répondra massivement présent. Entre 70 000 et 75 000 personnes sont ainsi attendues. « Je suis surpris, a reconnu Deschamps. Ce 19 novembre, avec ce qu’il y a eu, ça a marqué les gens pour ceux qui étaient là. On sent beaucoup d’engouement, de ferveur mais il faut garder les pieds sur terre, une certaine lucidité aussi. Mais plus ils seront nombreux, mieux c’est. C’est à nous et aux joueurs, à travers chaque performance, de maintenir cette flamme-là. C’est une très bonne chose et même si ce n’est qu’un match amical, avoir un Stade de France plein, c’est quelque chose qu’il faut apprécier. »
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