Gallas à l’heure du test

William Gallas va retrouver le terrain mercredi face au Costa Rica - -
Oui, William va jouer une partie du match. » Raymond Domenech a tué ce mardi en une réponse le vrai-faux suspense autour de la participation de William Gallas au premier match de préparation des Bleus face au Costa Rica. Si la préoccupation du sélectionneur concernant l’état de forme de Gallas était vive au début du stage il y a huit jours, ses soucis se sont estompées au fil des jours et des exercices physiques dans un premier temps puis tactique ensuite, passées avec succès par le défenseur d’Arsenal.
Pour le moment, Gallas a résisté à tout. La marche en haute altitude, les raquettes, le « run and bike ». Seul le buggy aurait pu avoir raison du défenseur français, dimanche dernier, lorsqu’il s’est renversé sur lui, suite à un excès de vitesse. Nicolas Anelka explique. « C’était marrant. On savait qu’il n’avait rien. Ça arrive souvent à William. C’était un bon moment, spécial avec le groupe. » Raymond Domenech aussi a connu un moment de frayeur. « Sur le coup, je me suis dit « quel con ». Cela m’a surtout permis de répéter qu’ils sont là pour préparer une Coupe du monde avant tout. »
Domenech : « Rien n’est définitif »
Au niveau des oppositions, Gallas a su tirer son épingle du jeu. Dès le début des travaux de mise en place tactique en fin de semaine, Domenech a aligné l’ancien marseillais dans sa défense type avec Eric Abidal. Pour le rassurer mais aussi pour le jauger. Et jusqu’à la dernière opposition de ce mardi, tout a plutôt bien fonctionné. Le plus dur commence désormais pour le Gunner car rien ne remplace la vérité d’un match. Mercredi face au Costa Rica, Gallas a tout intérêt à se montrer rassurant. Il n’a plus joué en compétition officielle depuis le 31 mars dernier. « Son mollet reste toujours une interrogation. Rien n’est définitif jusqu’au 1er juin », a rappelé le sélectionneur.
« J’étais carrément pessimiste il y a une semaine, souligne ce dernier. Je ne suis pas béat d’optimisme aujourd’hui. Mais les séquences de jeu que l’on a fait et les situations dans lesquelles il s’est retrouvé ont montré qu’il réagissait bien. Il a accéléré. Il a changé de direction. Il s’est retrouvé deux, trois fois en situation critique. Ça s’est bien passé. Et ça c’est plutôt rassurant. »
Gallas, qui est en fin de contrat à Arsenal, a besoin de marquer les esprits à l’heure où se joue une partie de son avenir. Pour l’instant, il n’a toujours pas trouvé d’accord avec ses dirigeants. Et cette situation lui pèse. Mais un bon match pourrait tout changer…