Guilavogui : « On n’a pas tout raté »

Joshua Guilavogui - -
Joshua, avec quatre points en deux matches, peut-on être satisfait de la semaine des Bleus ?
On revient de Biélorussie avec un très bon résultat. C’était important de corriger la donne après le match nul en Géorgie (0-0). On a réussi à prendre ces trois points qui nous assurent la deuxième place, donc l’objectif est rempli. Même s’il y a toujours un peu de déception quant au match de la Géorgie, on a su répondre présent contre la Biélorussie.
On a vu une équipe de France à deux visages mardi soir. Comment l'expliquez-vous ?
En 1ère mi-temps, c’était compliqué car l’adversaire défendait très bas, ils étaient très regroupés. A force d’attaquer, vous laissez des espaces derrière et ils en ont profité. Mais en 2e mi-temps, on a eu une belle réaction d’orgueil. Même en étant mené deux fois au score, on n’a pas abdiqué et on a montré une belle force de caractère.
Il y a eu également à la pause le discours de Patrice Evra.
Le coach a très bien parlé car on était tous abattus après une 1ère mi-temps ratée et en étant menés. Le coach a su trouver les mots, mais c’est vrai que Patrice Evra a fait un très beau discours, il a su remobiliser tout le monde. Il y a deux sortes de discours : ceux qui vous boostent et ceux qui vous mettent en dedans. Patrice a réussi à réveiller l’orgueil de chacun pour arracher cette victoire. Je ne pourrai pas répéter son discours mais en tout cas, il a fait preuve de beaucoup de caractère et il nous a parlé comme des hommes.
Franck Ribéry vous a aussi montré la voie.
Franck a tout gagné cette saison et c’est un formidable joueur. Pour nous les jeunes joueurs, c’est très important d’avoir un leader technique comme ça. Ça nous permet de progresser, toujours aller de l’avant et donner le meilleur de soi. En plus, il est très avenant avec les jeunes.
Tout n'est pas encore parfait...
Oui, il a encore des lacunes, des choses à perfectionner. Mais on n’a pas totalement tout raté car on peut encore se qualifier pour le Mondial, donc ça reste encourageant. Maintenant, il faudra travailler. On tire beaucoup sur les attaquants mais c’est aussi à nous de les mettre dans des meilleures conditions, car ces attaquants-là, ils marquent en club. Après, c’est différent car on n’a pas beaucoup de matchs pour trouver des automatismes et pouvoir les mettre dans les meilleures conditions.
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