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Henry : «Le groupe n’est pas perturbé»

Le capitaine des Bleus est persuadé que l'équipe de France est en mesure de produire le même jeu que celui fourni face à la Roumanie, mercredi soir, en Serbie

Le capitaine des Bleus est persuadé que l'équipe de France est en mesure de produire le même jeu que celui fourni face à la Roumanie, mercredi soir, en Serbie - -

Assis aux côtés de Raymond Domenech, le capitaine des Bleus était évidemment très attendu mardi soir à Belgrade. Pour parler du match capital face à la Serbie, mais aussi de ses relations avec le sélectionneur.

Thierry Henry, pourquoi vous êtes-vous exprimé aux 20 heures de TF1 lundi soir ?
Parce qu’il y a eu quelque chose qui a été déformé (Ndlr : Thierry Henry évoque les révélations du Parisien du lundi 7 septembre concernant une discussion où ce dernier remettait en cause les méthodes de Raymond Domenech). Je le répète, il y a eu une discussion qui a été constructive. Il n’y a pas eu de clash, pas eu d’embrouille. Il n’y a rien eu de mal. C’est pour ça qu’on a tous été surpris par ce qui est paru dans un certain journal. C’est dommage de sortir des informations comme ça, mais bon, on commence à en avoir l’habitude.

Est-ce que le groupe a été perturbé par cet épisode ?
Je pense que c’était le but, mais cela ne l’a pas perturbé. Vous avez vu le match de la Roumanie ? Cette discussion a été très bien pour le groupe et ça s’est vu sur le terrain. On a fait un bon match. On voulait prendre les trois points mais on n’en a pris qu’un.

Quel est votre état d’esprit avant d’aborder ce match capital dans la course à la qualification ?
On est ici pour gagner. Mais l’équipe de Serbie a démontré, sur ces éliminatoires, qu’elle est la meilleure du groupe. Et puis, elle est devant. Ça ne va pas être évident avec le stade et tout ce qui s’en suit, néanmoins, on est là pour prendre les trois points et faire une grosse performance.

Qu’est-ce qui vous permet de croire en vos chances ?
Bien sûr, ici, c’est assez chaud, il y a de l’ambiance. Et surtout, cette équipe serbe n’est pas facile à manœuvrer. Mais il faut rester sur ce que l’on a fait contre la Roumanie. Après, j’espère qu’il y aura ce petit facteur chance qui va faire tourner ça. Face aux Roumains, on s’est créé pas mal d’occasions. Je ne pense pas que l’on n’ait raté quoi que ce soit. C’est la faute à la malchance et puis on est tombé sur un bon gardien. On va essayer de développer le même jeu.

Ne faudra-t-il pas d’autres valeurs pour s’imposer face à la Serbie ? Au-delà du jeu, il faudra aussi jouer avec ses tripes…
Personnellement, quand je viens sur un terrain c’est pour jouer au football, pas pour me battre. Maintenant, c’est vrai, il y a des matches où il faut être présent dans les duels. On connaît la suite. Je préfère parler du jeu. Demain (Ndlr : ce soir), il faudra être bon dans les duels, mais on a été bons aussi dans les duels face à la Roumanie. Ça fait partie du jeu…

La rédaction