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Islande-France: Quand Barthez et Lizarazu étaient pris d'un fou rire pendant La Marseillaise

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Les Bleus affrontent l'Islande ce vendredi. En 1998, les néo-champions du monde avaient vécu un déplacement difficile sur l'île dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2000. Le début de match avait été marqué par un fou rire mémorable durant La Marseillaise.

Didier Deschamps garde sans doute un drôle de souvenir d'Islande-France. Le 5 septembre 1998, les Bleus tout juste champions du monde se rendaient sur l'île pour leur campagne de qualifications à l'Euro 2000. Surpris par les Islandais, ils n'avaient pu faire mieux qu'un match nul (1-1). 

Une interprétation originale de l'hymne

Mais le match est également resté dans les mémoires pour le fou rire qui a touché certains joueurs des Bleus au moment des hymnes. L'Islande avait fait le choix d'un baryton, accompagné seulement d'un piano, pour interpréter La Marseillaise. Sa prestation originale, pas aidée par une maîtrise phonétique approximative du français, a provoqué un rire incontrôlable chez certains joueurs, Fabien Barthez et Bixente Lizarazu notamment. Certains Bleus comme "Liza" ont même dû baisser la tête pour tenter de cacher le malaise. 

"C'était déplacé"

Deschamps est revenu sur ce match en conférence de presse, jeudi. "Il y en a certains qui n'étaient pas nés ou tellement petits, a-t-il expliqué en parlant de ses joueurs. Je me souviens du match et de l'avant-match avec des hymnes chantés de manière spécifique... Certains joueurs avaient eu un fou rire. D'ailleurs la presse française avait appuyé là-dessus, à juste titre. Ce n'était pas un manque de respect mais c'était déplacé." 

Une équipe "plus performante à domicile"

De quoi servir d'exemple aux Bleus pour éviter un faux-pas préjudiciable dans la course à l'Euro 2020? "Je ne vais pas me servir de ce match-là mais du match à Guingamp et du fait que cette équipe est plus performante à domicile, a indiqué Deschamps. C'est un petit stade, un contexte inhabituel pour la plupart des joueurs. On ne vient pas ici en se disant, on les a battus chez nous, ça va passer. Je connais la capacité qu'a cette équipe à faire mal à l'adversaire." Les deux prochains matches, face à l'Islande et la Turquie, vont être décisifs pour la qualification des Bleus. Deux succès assureraient quasiment une place à l'Euro, deux mauvais résultats mettraient les Bleus au bord du précipice. 

HM