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L'Amérique attend l'effet Klinsmann

Jürgen Klinsmann

Jürgen Klinsmann - -

Engagé depuis l’été dans un vaste chantier de reconstruction, le sélectionneur allemand n’est pas encore parvenu à obtenir de bons résultats à la sélection des Etats-Unis, adversaire de la France ce vendredi au Stade de France (21h). Mais le message de l’ancien monégasque passe (déjà) bien.

Depuis son arrivée le 29 juillet à la tête des « Yanks », le sélectionneur allemand n’a pas encore fait décoller son équipe au tableau d’affichage : 1 seule victoire en 5 matches amicaux, contre le Honduras (1-0) le 8 octobre, et seulement deux buts inscrits contre quatre encaissés par une équipe des Etats-Unis, qui restait sur une honorable place de huitième de finaliste au dernier Mondial (défaite 1-2 face au Ghana a.p.), après avoir terminé première de son groupe devant l’Angleterre. Pour autant, la formation qui affrontera la France vendredi au Stade de France (21h) –et quoique privée de son meilleur buteur, Landon Donovan, libéré pour la finale de la MLS avec les LA Galaxy- n’en veut pas au successeur de Bob Bradley. « On a aussi intégré de nouveaux joueurs, donc ça va prendre du temps. Mais si on regarde la façon dont on joue, vraiment on joue du bon football. On bouge bien, on fait des passes, se félicite le milieu de Fulham Clint Dempsey.

Blanc : « Techniques, mais un cran en dessous athlétiquement »

« On essaye de garder la balle, de dominer le jeu et de créer un bon tempo au lieu de toujours défendre, poursuit le gardien d’Everton, et titulaire dans sa sélection, Tim Howard. Bien sûr, ça ne va pas toujours comme on avait prévu mais ce n'est pas grave. On apprend et on progresse, Jürgen Klinsmann nous a dit qu'il voulait que l'on soit mis à l'épreuve, pour pouvoir affronter les meilleures équipes de monde. » L’Allemand se dit « très excité » d’affronter la France, et « vient avec l’ambition à terme de titiller des équipes du top 15 mondial, auquel appartient la France. » Les Bleus devraient pouvoir encore maintenir la hiérarchie face à un adversaire qui pointe au 34e rang FIFA. C’est en tout cas l’avis du sélectionneur Laurent Blanc : « Techniques, mais un cran en dessous athlétiquement », ces « Yanks ».