Le monde du sport rend hommage à Jacques Chirac

Le monde du sport salue la mémoire de l’ancien président de la République Jacques Chirac, décédé ce jeudi à l’âge de 86 ans. Entre souvenirs émus et anecdotes amusantes.

"Un grand président" pour Noël Le Graët

Par la voix de son président Noël Le Graët, la FFF a exprimé sa profonde tristesse à la suite du décès de Jacques Chirac. "M. Jacques Chirac a toujours apprécié, accompagné ou défendu notre sport avec engagement et une grande élégance, affirme NLG dans un communiqué. Il a été très présent à nos côtés à l’occasion de la Coupe du monde 1998, pour soutenir l’Équipe de France et participer à cette formidable aventure qui reste gravée. C’était un grand président, apprécié par tous les Français. C’était un homme de convictions, de cœur et de grande culture. Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille."

La tristesse de Didier Deschamps

Didier Deschamps: "C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris ce jeudi matin le décès de M. Jacques Chirac. J’ai eu l’immense privilège, en tant que capitaine, de recevoir de ses mains la Coupe du monde, le 12 juillet 1998. Je me souviens de son bonheur éclatant après le match, dans notre vestiaire, mais aussi et surtout du soutien constant qu’il avait témoigné à l’ensemble de l’équipe de France dans les mois qui avaient précédé ce premier sacre mondial. Son enthousiasme, sa constante bonne humeur, sa gentillesse et sa détermination m’ont profondément marqué. J’ai éprouvé beaucoup de considération pour le Chef de l’Etat et pour l’homme qu’il était. Dans ce moment extrêmement douloureux, j’adresse à sa famille et à son épouse, Madame Bernadette Chirac, mes sincères condoléances et les assure de mon amitié."

Le souvenir ému de Fred Michalak

L'ancien Toulousain assure ne pas oublier le regard et les encouragements de Jacques Chirac avant la finale du championnat de France 2001 entre Toulouse et Clermont. "Lui, c'est un futur grand, je le sens comme ça", avait lancé le président au futur international.

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Leboeuf: "Comme une chape de plomb"

Frank Leboeuf : "C’est comme une chape de plomb, une partie des bons moments de ma vie qui s’en vont. Bien sûr, ça représente 1998, des images qui nous ont émus, mais aussi des images qui nous ont fait rigoler. On se rappelle de lui à la tribune en train de nommer les joueurs. Il n’en connaissait pas la moitié. J’ai eu beaucoup de discussions plutôt intimes avec lui parce que je suis en Angleterre quand il y a le problème du bœuf anglais. Tony Blair (ancien premier ministre) m’appelle parce qu’il veut faire des articles et lui pour m’expliquer certaines choses. Tout ce que faisait Jacques Chirac était sincère. C’est ce que nous, on a ressenti. Il était content de nous voir comme il était content d’aller au salon de l’Agriculture. C’était quelqu’un d’humain qui aimait les gens et je pense que les gens lui ont bien rendu puisqu’ils l’ont nommé comme personnage préféré pendant des années. Moi j’aimais la simplicité de ses mots, le fait que ce soit à chaque fois chaleureux."

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Asloum : "Un homme intelligent, bon et... déconneur"

L'ancien boxeur Brahim Asloum a rencontré Jacques Chirac pour la remise de sa légion d'honneur après sa médaille d'or aux JO de Sydney en 2000 : "Je me rappelle de ses mots, j'avais 20-21 ans, j'avais emmené mon papa et ma maman, mon frère aîné et le maire de ma ville, Bourgoin-Jallieu. Je m'en souviens comme si c'était hier. Ses premiers mots ont été : "Voilà une médaille qu'on attendait." Cela m'a beaucoup touché. Je l'ai revu récemment. Je suis resté trois-quart d'heure avec lui. On a parlé de tout, de ma carrière, de sport, de mon parcours... C'était une discussion simple, agréable. Quand vous avez la chance de parler à un président de la République, c'est magique. J'ai vu un homme intelligent, bon, bienveillant, très déconneur. Il adorait taquiner un peu."

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Pour Koscielny, "Chirac laissera une image positive"

Laurent Koscielny, défenseur de Bordeaux: "Je ne l’ai pas rencontré. C’est toujours malheureux quand une personne nous quitte. Il était originaire de ma région. Il était apprécié. Il a été chaleureux avec toutes les personnes qu’il croisait. Il laissera une image positive."

L'hommage du PSG

"Au fil de ses mandats successifs comme Maire de Paris entre 1977 et 1995, M. Chirac aura accompagné avec bienveillance les premières années d’existence du club de la capitale et montré un attachement fidèle à notre club, notamment lorsqu’il avait fallu donner un nouveau souffle au Paris Saint-Germain, au début des années 1990", peut-on lire dans un communiqué du club parisien.

Vieira : Chirac "représentait beaucoup de chose"

"C'est France 98, la légion d'honneur, l'un des très grands présidents français, a déclaré à propos de Jacques Chirac l'entraîneur de Nice et champion du monde 98 Patrick Vieira. Sa disparition nous rend triste. Il représentait beaucoup de choses."

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