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Le sexe est-il l’ennemi des Bleus et des Mondialistes ?

La partie de jambes en l'air selon Giroud...

La partie de jambes en l'air selon Giroud... - -

Alors que les femmes des Bleus sont arrivées au Brésil afin d’y retrouver l’espace de quelques heures leurs maris de joueurs, les joueurs devront-ils garder leur ceinture de chasteté ou bien passer à l’acte ? Deux écoles s’affrontent sur le sujet.

C’est un vieux serpent de mer qui remonte à la surface à chaque Coupe du monde, Jeux Olympiques ou autre événement majeur. Un débat récurrent qui n’a jamais accouché d’une vérité absolue. Pour certains, le sexe est le pire ennemi des compétitions sportives. Jambes coupées, débauche d’énergie, perte superflue de testostérone, déconcentration. Les ascètes ne manquent pas d’arguments. Pour les moins frileux ou psychorigides, le sexe, c’est comme tous les plaisirs de la vie : ça ne fait de mal à personne tant que c’est consommé avec modération ! Mieux, un petit coup de reins est un anxiolytique naturel qui permet de relâcher la pression, de s’aérer la tête et l’esprit (et pas que…).

Alors que les femmes et compagnes des Bleus sont arrivées ce lundi au Brésil afin d’y retrouver, l’espace de quelques heures après Equateur –France (mercredi à 22h), leurs conjoints ou maris, les joueurs de l’équipe de France devront-ils suivre une certaine discipline en la matière ? Autrement dit, leur a-t-on demandé d’éviter de faire un marathon de l’amour, de terminer meilleur buteur de la partie de jambes en l’air ou de jouer les prolongations au lit ? « Je suis sélectionneur, je ne suis pas médecin, je ne sais pas si c’est bon ou pas, avait déclaré Didier Deschamps sur le sujet, le mois dernier. Tout dépend quand, comment, combien. Tout dépend où tu poses le curseur, c’est toujours pareil ! »

Susic vante les mérites de la masturbation

Si d’autres sélectionneurs tels Jürgen Klinsmann (Etats-Unis) ou Luis-Felipe Scolari (Brésil) sont sur la même longueur d’onde que le sélectionneur de l’équipe de France (« Le sexe normal, ok. Des acrobaties, ça je ne veux pas! » dixit le boss de la Seleçao), une poignée de techniciens reste campée sur une position ferme voire rétrograde, à des années-lumière de celle du missionnaire. C’est le cas de Miguel Herrera, sélectionneur du Mexique et véritable contraceptif humain ! « Si un joueur ne peut pas supporter un mois ou 20 jours sans avoir de rapports sexuels, alors il n'est pas prêt à être un professionnel, a-t-il déclaré avec la compétition. Nous jouons la Coupe du monde, nous n'allons pas à une fête. Il y a des gens qui arrivent vierges au mariage et qui tiennent 20 ou 25 ans. Alors, par pitié, 40 jours ça ne va tuer personne ! »

Encore plus cash, c’est Safet Sufic, le sélectionneur de la Bosnie-Herzégovine : « Il n'y aura pas de sexe chez nous au Brésil. Les joueurs feront avec leurs propres moyens. Il y a toujours la masturbation! » Et si son gardien de but titulaire doit finir avec des ampoules, envisage-t-il des mesures encore plus radicales ?... Finalement, le mot de la fin sur ce dossier forcément très épineux revient à Ronaldo, double champion du monde (2002 et 1994 comme remplaçant) et finaliste (1998) avec le Brésil. « Faire l’amour à quelques heures d’un match, c’est la clé du succès ! A condition d’être passif et de jouir du moment présent. Ca relaxe et redonne de l’énergie pour joueur. » Visiblement, le Fenomeno n’avait appliqué la bonne recette en 1998…

Le titre de l'encadré ici

|||Des retrouvailles très « timées » et sans prolongations
Les femmes et compagnes des Bleus sont arrivées lundi à Rio, mais ne retrouveront leurs maris ou conjoints qu’après le match face à l’Equateur (coup d’envoi mercredi, 17h au Brésil), pour une nuit ainsi qu’une matinée ensemble, en tête à tête ou en famille. Seules mesdames Koscielny et Lloris manqueront à l’appel. « Après un mois sous pression et un mois avec les coéquipiers, c’est un moment de répit, un moment pour oublier le football », estime Mathieu Debuchy. Dans la foulée, les Bleus regagneront leur camp de base de Ribeirao Preto.

G.Mathieu.