Les Bleus attirent les regards

Les Bleus lors de leur premier entrainement au Brésil - -
Les hommes de Didier Deschamps ont enfilé le bleu de chauffe ce mardi. Pour la première fois depuis leur arrivée au Brésil, la veille, les Français ont retrouvé les terrains pour un premier entrainement. Une séance ouverte au public et à la presse, histoire de prendre la température. Car la FFF n’a pas choisi de « bunkeriser » les Bleus, comme cela a pu être le cas par le passé. Ici, les supporters et les curieux sont les bienvenus. Une volonté partagée par la maire de Ribeirao Preto, où les Bleus ont installé leur camp de base pour la durée de la Coupe du monde. « La population était très intéressée par l’idée de voir l’entrainement », confirme Darcy Da Silva Vera. Si bien que trois autres séances en public sont d’ores et déjà programmées.
10 000 spectateurs et... un drone
C’est sous un beau soleil qu’a débuté l’entrainement aux alentours de 16h (21h, heure française), devant environ 10 000 personnes de tous âges, réparties dans trois quarts du stade du club local de Botafogo. Si la majeure partie des gens présents étaient brésiliens, on a également pu apercevoir quelques fans français, reconnaissables à leurs drapeaux tricolores. En rentrant sur la pelouse, les joueurs, sourires aux lèvres, n’ont pas manqué de saluer les spectateurs. Après le traditionnel échauffement, les Bleus, répartis en deux équipes mixant titulaires et remplaçants, ont entamé une petite opposition, sans toutefois laisser présager une possible composition pour le match face au Honduras, dimanche. Et il n’y a pas que le public qui a suivi de près la séance puisqu’un drone a même été aperçu dans le ciel, survolant le terrain pendant plusieurs minutes. Ce qui a eu le don d’agacer l’encadrement français, qui craint désormais un espionnage durant les huis-clos.
« Benzema ! Benzema ! »

Alors que les gardiens ont évolué de leur côté, Mathieu Debuchy est le seul joueur de champ à avoir fait bande à part. Le latéral droit, qui se remet d’un choc à la cuisse subi lors du match face à la Jamaïque, dimanche (8-0), a couru seul, sous la surveillance d’un kiné, même si Didier Deschamps s’est dit très confiant quant à sa guérison rapide. Mais celui qui était au cœur de toutes les attentions est bien Karim Benzema. Un nom que les Brésiliens maitrisent visiblement bien, à entendre les « Benzema ! Benzema ! » qui sont descendus des tribunes. Certains sont même allés jusqu’à se peindre les lettres les lettres de son nom sur le corps. L’attaquant du Real Madrid a tout de même suscité quelques frayeurs en se tenant la cheville droite après un léger coup reçu en fin de séance. Autre chouchou du public : Paul Pogba, également encouragé à plusieurs reprises. Le tout sous l’œil attentif des nombreux journalistes présents sur place, toutes nationalités confondues.
Après un peu plus d’une heure d’entrainement, certains Bleus (Debuchy, Lloris, Landreau, Schneiderlin et Matuidi) et le sélectionneur se sont pliés à une séance d’autographes avant de rejoindre leur bus, suivis par une grosse centaine de supporters. Un peu plus tôt dans l’après-midi, 200 curieux brésiliens s’étaient déjà massés devant le théâtre Pedro II pour tenter d’apercevoir Didier Deschamps, Paul Pogba, Laurent Koscielny et Olivier Giroud à la sortie de leur première conférence de presse en terre auriverde. Deschamps, arrivé en premier, a d’ailleurs été très applaudi. « Je ne sais pas si il y’a une forte communauté française mais, en tout cas, il y a beaucoup de personnes qui nous ont très bien accueillis, confirme Olivier Giroud. Et ça fait chaud au cœur. Les Brésiliens adorent le foot et ils aiment bien la France. Tant mieux pour nous. On va essayer de grappiller quelques supporters. »

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