Luca Zidane : "Je suis resté moi-même et j’ai fait cette Panenka…"

Luca Zidane - AFP
Luca, est-ce une fierté de marcher sur les traces de ton père en portant ce maillot de l’équipe de France ?
Oui, je suis très content d’être là en équipe de France. J’essaie d’aider l’équipe au maximum, d’être dans un bon état d’esprit. C’est le plus important pour le groupe.
Quel regard portes-tu sur cette génération ?
Il y a un groupe qui est apparu, parce qu’on a tendu ensemble vers un même but. On voulait venir pour faire de notre mieux au Championnat d’Europe. C’est un bon groupe, très solidaire. Et on a tout fait pour réussir à accomplir ce qu’on a réalisé maintenant. Il y a des jeunes très prometteurs qui, je l’espère, vont faire quelque chose de grand.
Quelles sont les principales caractéristiques d’Edouard, auteur d’un triplé en finale ?
C’est un bon jeune. Il travaille tous les jours pour réussir, pour faire ce qu’il a envie. C’est un buteur, qui a ça dans le sang, et un garçon très attachant. Sur le terrain, il sait ce qu’il a à faire et aide l’équipe, comme on a pu le voir sur ce Championnat d’Europe.
Pourquoi avoir choisi ce poste de gardien plutôt que joueur de champ ?
Quand on était enfants, comme mon frère Enzo est l’aîné, il décidait et me mettait dans les buts. Il avait besoin d’un gardien pour faire des frappes. Moi, comme j’étais le petit, je devais donc écouter. Puis petit à petit, j’ai choisi ce poste où je me plais.
Pour jouer gardien, il faut être fort mentalement et psychologiquement, est-ce que tu as encore besoin de progresser ?
Je travaille tous les jours, dans mon club, pour essayer de progresser. J’écoute mes coaches, et je travaille pour essayer d’aider mon équipe au mieux. Pour réussir, travailler c’est ce qu’il y a de mieux.
Est-ce que ton père te conseille, que ce soit en tant que papa ou entraîneur ?
Oui, papa aussi me donne des conseils. Et je l’écoute au maximum.
Qu’est-ce qu’il t’a dit quand tu as raté cette Panenka en demi-finale contre la Belgique ?
Avant le match il m’a dit : « Fais un bon match, fais comme tu le sens, reste toi-même ». Je suis resté moi-même, et j’ai fait cette Panenka…
Et qu’est-ce qui te pousse à tenter ce geste ?
Je le tente parce que ça m’est venu comme ça pendant les tirs au but. C'est venu d’un coup.
Pour ton évolution, souhaites-tu rester au Real Madrid ?
Pour l’instant, je suis bien où je suis, il y a des gens superbes à Madrid, de bonnes conditions de travail. Je suis donc très content d’y être. Je reste à Madrid, j’ai encore pleins de choses à faire ici. Le reste viendra après, petit à petit.