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Mort de Jacques Chirac: Pirès se souvient de sa joie après France-Brésil 98

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Ancien président de la République, Jacques Chirac s’est éteint ce jeudi à l’âge de 86 ans. S’il n’a jamais revendiqué une passion extrême pour le football, l’ancien maire de paris avait accompagné pas-à-pas l’équipe de France lors de la Coupe du monde 1998. Invité de Breaking Foot, Robert Pirès a livré ses souvenirs de vestiaire et de célébrations avec l’ancien chef de l’Etat après le sacre des Bleus.

A l’âge de 86 ans, Jacques Chirac est mort ce jeudi. Président de la République de 1995 à 2007, l’ancien maire de Paris a accompagné de nombreux succès sportifs des équipes de France au cours de ses deux mandats. Le plus marquant restera celui de l’équipe de France de football sur le sol national lors de la Coupe du monde 1998. Dans un pays en liesse pendant un mois, Chirac avait suivi de près les performances des joueurs d’Aimé Jacquet. Notamment lors des dernières rencontres décisives au Stade de France. Présent lors de la finale remportée face au Brésil (3-0), Jacques Chirac s’était rendu dans le vestiaire des Bleus après la rencontre. Robert Pirès raconte la suite.

"On était en train de célébrer. Comme vous pouvez l’imaginer, c’était un peu le bordel mais c’est normal. Et tout d’un coup la porte s’ouvre, on voit le chef de l’Etat qui est présent et qui veut participer à la fête, se remémore ce jeudi Robert Pirès, invité de Breaking Foot sur RMC. On n’a pas vu un président de la République. On a vu un gamin qui rentrait dans le vestiaire et qui n’avait qu’une seule envie, un petit peu comme nous les joueurs, un petit peu comme le peuple, c’était de toucher la Coupe du monde et faire la photo avec la Coupe du monde. Il était extrêmement fier de ce qu’on avait réalisé. Il était très, très heureux de ce qu’on avait réalisé."

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Une joie qui s’est poursuivie deux jours plus tard à l’occasion de la garden party de l’Elysée, grandement consacrée à Didier Deschamps est ses coéquipiers. "Quand il nous a reçu à l’Elysée, il était beaucoup plus à l’aise, moins timide que lorsqu’il est entré dans le vestiaire après la finale, poursuit Pirès. On a été très, très bien accueilli chez lui. Il aimait les athlètes, ceux qui pouvaient représenter son pays, ceux qui portaient le maillot de l’équipe de France. Il aimait le foot. Lorsque l’on s’est retrouvé avec lui à la garden party, il ne pensait qu’à une chose c’est d’être à côté de la Coupe du monde. Il savait que c’était un moment unique. Il savait que ce qu’on venait de réaliser était exceptionnel. Il ne préparait rien, il était juste naturel."

MI