Nasri : « Le terrain sera plus dur que l’adversaire »

Le milieu d’Arsenal juge que la France, qui se déplace samedi à Kaunas, devra surtout se méfier des conditions de jeu plus que de l’opposition à attendre des Lituaniens.

Samir Nasri, craignez-vous les conditions de jeu ?
Je pense que les conditions de jeu seront difficiles, hier (mercredi) il faisait -1°, le terrain était gelé. Je me souviens de la dernière confrontation à Kaunas, ça avait été très difficile, on avait marqué dans les dix dernières minutes. Le terrain sera plus difficile que l’adversaire. A domicile (le 1er avril), ça ne devrait pas poser de problème.

Quel regard portez-vous sur le jeu offert par les Bleus lors de leurs dernières sorties ?
L’équipe de France a progressé. On a revue le match contre l’Argentine, on a vu de bonnes choses et de moins bonnes. Tout a évolué depuis. L’équipe de France d’il y a quatre mois est différente de celle d’aujourd’hui.

Vous avez assisté à la blessure de Jimmy Briand mercredi à Clairefontaine…
Ça jeté un coup de froid hier à l’entraînement, on était là à côté, ce n’était pas joli à voir. Jimmy est un bon mec, il est en pleine forme, c’est difficile. On pense à lui, et on espère qu’il reviendra le plus vite possible. Il est entre de bonnes mains.

La FIFA et l’UEFA sont en guerre contre les nouveaux contrôles antidopage, jugés trop contraignants. Quel est votre avis ?
En tant que footballeur, on fait pas mal de contrôles, aux matches ou au club. Si c’est un moyen plus sûr de pouvoir se faire contrôler, ce n’est pas à moi d’en débattre, c’est aux instances de le faire, et moi je respecte les décisions. Je n’ai rien à cacher, il n’y a pas de problèmes.

La rédaction - Fabien Lefort