Pourquoi Jean-Michel Aulas restera à la FFF même s’il est élu maire de Lyon

Même s'il est élu à la mairie de Lyon en mars, Jean-Michel Aulas a obtenu la garantie de pouvoir rester vice-président délégué de la Fédération française de football.

Pas question pour lui de tirer un trait sur le football. S’il a officialisé sa candidature à la mairie de Lyon dans une lettre envoyée jeudi aux Lyonnais, Jean-Michel Aulas (76 ans) ne compte pas pour autant lâcher ses fonctions à la FFF. Même en cas de victoire en mars aux municipales, l’ex-patron de l’OL restera vice-président délégué de l’instance et directeur de la Ligue professionnelle féminine.

"M. Aulas veillera à ne pas utiliser ses fonctions à la FFF à des fins électorales"

Un possible cumul des fonctions qui ne pose pas de problème au Conseil national de l’éthique et de la déontologie de la FFF. Dans un communiqué publié le 19 septembre, le Conseil souligne ainsi que les textes "ne prévoient pas d’incompatibilité entre les fonctions de maire et celles de vice-président délégué de la FFF ; qu’au contraire, plusieurs précédents, concernant le mouvement sportif en général et le football en particulier, confirment la possibilité d’un tel cumul."

"Pendant la campagne électorale : M. Aulas veillera à ne pas utiliser ses fonctions à la FFF à des fins électorales. (...) Pendant l’exercice du mandat municipal, s’il y a lieu : M. Aulas devra se déporter lors de toute discussion ou décision concernant la ville de Lyon, l'Olympique lyonnais ou tout autre club de l’agglomération lyonnaise dans les différentes instances de la FFF au sein desquelles il siège. Symétriquement, au sein de la municipalité et le cas échéant de la Métropole de Lyon, il devra se déporter lors de toute discussion ou décision concernant le football", est-il toutefois précisé.

Jean-Michel Aulas, qui a précédemment indiqué se présenter "sans étiquette", a été investi mardi par Les Républicains après avoir été adoubé par Laurent Wauquiez, l'homme fort de la droite locale. Il a aussi obtenu le soutien du patron de Renaissance Gabriel Attal, du parti Horizons de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, et de l'Union des démocrates et indépendants (UDI).

RR