Ruffier : « Pour la Norvège, je suis un peu entre les deux »

Invité de l’émission Coach Courbis, Stéphane Ruffier s’est exprimé en exclusivité sur la liste à venir de Laurent Blanc et sur son nouveau rôle de capitaine au sein de l'effectif monégasque.

Stéphane Ruffier, espérez-vous faire partie de la liste de Laurent Blanc lors du prochain match contre la Norvège le 11 août prochain ?
Pour la Norvège, je suis un peu entre les deux. C’est vrai que la décision du nouveau sélectionneur de ne pas convoquer les 23 Mondialistes me place dans une situation particulière. En fait, je suis arrivé après. Donc je ne sais pas si je dois me situer dans la liste des exclus ou pas. Dans ce bus j’y étais. Mais sincèrement, je ne sais pas quels sont les plans du sélectionneur. On verra quand il sortira la liste.

Lors de la dernière Coupe du monde, vous aviez rejoint le groupe France peu de temps avant que les joueurs entreprennent de faire grève. Avez-vous digéré cet épisode ?
Ce qui s'est passé en équipe de France, c'est du passé. De toute façon, il faut savoir tourner la page. Mais pour moi, c'est compliqué de parler de ça. Je suis arrivé le 24e en Afrique du Sud. Voilà c’est dur pour moi d’évoquer ce qui s’est passé en Afrique du Sud.

« Je dois être un leader sur le terrain »

Guy Lacombe vient de vous nommer capitaine de l’ASM. Est-ce une surprise pour vous ?
Le coach m’a dit qu’il n’avait pas l’habitude d’attribuer ce rôle à un gardien de but. Il me fait confiance sur ce projet-là. Il a besoin d’un meneur d’homme, d’un compétiteur. Il a peut-être vu ça en moi. C’est la raison pour laquelle il m’a donné le brassard. Gardien est un poste à part, mais je serai entouré de joueurs d’expérience qui ont aussi un impact sur le groupe. J’aurai mon discours d’avant-match.

Est-ce que ce rôle peut constituer une pression supplémentaire ?
Le coach ne veut pas que je change mon comportement par rapport à la saison dernière. Il veut que je sois un leader sur le terrain. Pour moi un brassard de capitaine ça veut dire être exemplaire, tirer le groupe vers le haut. Guy Lacombe m’a dit de ne pas me prendre la tête avec ça.