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Sakho - Yanga-Mbiwa : les deux font la paire

Mamadou Sakho et Mapou Yanga-Mbiwa

Mamadou Sakho et Mapou Yanga-Mbiwa - -

Malgré leur jeunesse et leur relative inexpérience du haut niveau, Mamadou Sakho et Mapou Yanga-Mbiwa ont assuré face à la Finlande. Solide, cette charnière peut aspirer à s’installer durablement, en dépit de la concurrence.

N’en déplaise aux sceptiques sur la valeur de la L1, aujourd’hui, les deux postes de la charnière centrale de l’équipe de France sont occupés par deux de ses pensionnaires. Mapou Yanga-Mbiwa, défenseur de Montpellier, champion sortant, et Mamadou Sakho, défenseur du PSG, en l’occurrence candidat au titre. Didier Deschamps, tiraillé par un choix cornélien au moment de la composition de son équipe face à la Finlande, avait décidé de renouveler sa confiance aux deux jeunes Bleus, respectivement âgés de 23 et 22 ans. Comme en amical face à l’Uruguay (0-0 le 15 août), l’association a convaincu. Bilan : deux matchs, aucun but encaissé.

Pourtant, il y a de la concurrence. Mais ni Laurent Koscielny (Arsenal), ni Adil Rami (Valence), n’ont suffisamment de temps de jeu aux yeux de Didier Deschamps pour être au point physiquement. Avant la rencontre, l’ex-entraîneur de l’OM avait assuré Mapou Yanga-Mbiwa et Mamadou Sakho de sa confiance. Une confiance transformée en satisfaction après la rencontre : « Il y a eu de l’adversité, un contexte difficile. Le comportement de cette paire-là a été rassurant. » Les principaux concernés ne s’enflamment pas pour autant.

Sakho : « Ce n’est pas la première fois que je joue avec Mapou »

Mamadou Sakho, qui a effectué une grosse préparation aux côtés de Carlo Ancelotti au PSG, « espère être encore meilleur pour donner encore plus de force, que ce soit au PSG ou en équipe de France ». « J’ai essayé de donner le maximum, comme à chaque fois, souligne-t-il. Après, je pense que l’équipe a fait un gros travail défensif et c’est ce qu’il faut retenir. » L’entente et les automatismes, pas totalement parfaits, comme cet oubli de Sakho à la 14e minute vendredi, bien rattrapé par son compère, semblent tout de même sur la bonne voie.

« Ce n’est pas la première fois que je joue avec Mapou, explique le Parisien. En Espoirs, on avait l’habitude d’être associés. Il y a une bonne entente mais l’essentiel, c’est d’être costaud pour le bien de l’équipe. » Le Montpelliérain abonde : « On se connaissait déjà avant, on essaye d’avoir une bonne relation pour que ça se ressente sur le terrain ». S’il a bien sûr à l’esprit qu’il n’est pas encore incontournable, le duo s’installe. En étant reconduit mardi contre la Biélorussie au Stade de France, il entendrait de moins en moins parler de son déficit d’expérience…

Jean Rioufol avec JS