Squillaci : « Je voulais travailler avec Wenger »

Transféré cet été de Séville, Sébastien Squillaci s’est rapidement imposé au sein de la défense d’Arsenal. L’international français évoque sa nouvelle vie anglaise et ses ambitions à quelques heures du choc face aux Blues de Chelsea.

Sébastien, comment abordez-vous le derby londonien de dimanche contre Chelsea ?
Ce sera un choc face à une très bonne équipe. Il faut faire un résultat pour ne pas se laisser distancer par Chelsea, qui est une machine. On ressent l’engouement autour de ce match. Ce sera une grosse affiche. C’est toujours stimulant de jouer ce type de rencontres.

Vous aviez besoin d’un nouveau challenge dans votre carrière à 30 ans...
Oui, et puis quand Arsenal vous contacte, vous réfléchissez… Je n’ai pas « senti » le coach à Séville quand je suis revenu de la Coupe du Monde. J’ai demandé au club ce qu’il se passait. On m’a dit que s’il y avait une opportunité, je pouvais partir. Quand Arsenal s’est manifesté, j’ai très vite été séduit. Je ne voulais pas rester à Séville sans avoir la confiance du coach. Je voulais aussi travailler avec quelqu’un comme Arsène Wenger. Ça m’a fait plaisir qu’il pense à moi pour renforcer sa défense. J’espère aider Arsenal à regagner un titre.

« Nasri m’impressionne »

Comment jugez-vous l’éclosion de Nasri et de Chamakh à Arsenal ?
Nasri, il m’impressionne. Il est revenu très fort de sa blessure. C’est bien pour Arsenal mais aussi pour l’équipe de France. Il peut tout faire sur le terrain. En ce qui concerne, Marouane, je ne doutais pas de ses qualités. Il sait faire la différence. C’est une bonne chose qu’il soit avec nous.

Avez-vous digéré à titre personnel la dernière Coupe du Monde ?
On ne peut pas oublier ce qui s’est passé. Mais il faut passer à autre chose. C’est ce que j’ai essayé de faire pendant mes vacances. Tout cela est dans un coin de ma tête. Le plus important aujourd’hui, c’est de me concentrer sur Arsenal et les échéances qui arrivent. Je veux prendre du plaisir. Avec le temps, on parlera moins de ce qu’il s’est passé cet été.

Propos recueillis par Marc Benoist à Londres