Suisse-France : le débrief de Deschamps

Didier Deschamps et Olivier Giroud - -
Une soirée quasi parfaite
« Ça a été très, très bien. On a fait beaucoup de très bonnes choses, avec une animation offensive différente, mais on a réussi à mettre beaucoup de pression au milieu de terrain et après, les trois joueurs de devant ont eu une bonne complémentarité. Marquer cinq buts en Coupe du monde, avec le gardien qui sort un penalty et le dernier but de Karim qui arrive une ou deux secondes après le coup de sifflet de l’arbitre, c’est très bien. Même si le score est large, on avait une équipe de qualité en face de nous et on l’a mise vraiment en difficulté pendant plus d’une heure. »
La titularisation de Giroud
« C’était pour mettre en difficulté l’adversaire, avoir un point de fixation supplémentaire et puis Karim qui se situe dans la zone de leur défense droite, où Lichtsteiner est un joueur qui monte beaucoup. On avait pris les dispositions pour pouvoir le "fermer" avec Blaise Matuidi et profiter de la liberté de Karim. Et il en a bien profité ! Après j’ai modifié un peu en faisant repasser Karim devant. C’est une option. Si je l’ai fait aussi en match amical contre la Jamaïque (8-0), c’est que je me doutais qu’à un moment ou un autre, ça pourrait nous être utile durant la compétition. »
La blessure de Sakho
« Sur un tacle en deuxième mi-temps, il a ressenti une douleur à l’intérieur de la cuisse. Il a continué 5-10 minutes mais il la sentait toujours, donc on l’a sorti. On verra un peu plus tard. Je ne pense pas que ce soit trop grave, mais il faudra attendre. »
La France parmi les favoris
« On ne va pas se voir plus beau qu’on est. On nous dit que le Honduras, ce n’était pas une bonne équipe, mais dans le groupe de l’Angleterre, l’Uruguay et l’Italie, on disait que le Costa Rica n’allait pas prendre un point et ce sont eux qui sont qualifiés. Les équipes sud-américaines (et centre-américaines) sont très performantes sur cette Coupe du monde. C’est ouvert. On va avoir un dernier match pour assurer la première place et après, on pensera à la suite »
Un engouement grandissant en France
« Je n’y suis pas, mais c’est bien. Je crois que depuis notre match retour contre l’Ukraine (3-0), il s’est passé quelque chose. Les joueurs font ce qu’il faut pour maintenir cette flamme. Ici, quand le public français vient, il se fait entendre aussi donc c’est bien. On a besoin de ça. On a envie pour nous, les joueurs pour eux et puis pour toutes ces personnes qui sont là, qui nous soutiennent et qui ont envie de vivre des émotions. »